Étiquette : La société au Moyen – Age

Une bonne série de bandes dessinées sur le Moyen – Âge

Landri est un moine défroqué à la grande culture et à l’esprit vif, chargé par le roi de France de constituer un armorial comportant l’ensemble des blasons et armoiries de son temps. Pour parvenir au bout de ce colossal ouvrage, il est accompagné de Mayeul, jeune peintre talentueux, qui a été abandonné à la naissance et confié à l’ancien monastère de Landri. Chaque tome est l’occasion d’une enquête autour d’un blason mais aussi une description assez précise et fidèle de la société médiévale, je trouve. Les scénarios et dessins sont de bonnes qualités.

Un livre pour les vacances

Cet essai me semble très intéressant pour cerner le travail et les mentalités au Moyen – Age. Il exploite un livre de raison du XIVe siècle et de nombreux actes notariés. En voici le sommaire :

Avant-propos

Introduction

Chapitre 1. La construction d’une carrière d’artisan et d’entrepreneur

Chapitre 2. Jean Teisseire, un chanvrier-cordier

Chapitre 3. L’entreprise de Jean Teisseire

Chapitre 4. Le cordier et son livre de raison

Chapitre 5. Écrire, classer, lister : un entrepreneur minutieux

Chapitre 6. L’ouvrage d’une vie ? Rapport à l’écrit, rapport au temps

Chapitre 7. Les écritures d’un entrepreneur : entre sphère privée et sphère publique

Chapitre 8. La conservation des écrits : une pratique exceptionnelle ?

Chapitre 9. Épilogue. Écrire pour gérer : gérer des hommes, par le verbe et le chiffre

Conclusion. L’atelier de Jean Teisseire, un espace de relations, l’entreprise d’un homme d’affaires

Annexes

Bibliographie

Pour en savoir plus : une émission de Storiavoce

Pas si nouvelle, il me semble

Je suis un peu déçu par ma lecture de cette Nouvelle histoire du Moyen-Âge (j’en suis au chapitre 5 de la première partie). D’abord parce que je n’en vois pas bien la nouveauté, ni dans son approche (avec un rôle central donné à l’Église comme institution), ni dans sa forme, très chronologique, sauf pour la dernière partie intitulée « Transversales ». Mais également parce que je trouve que les chapitres sont courts et ne font, à mon sens, qu’effleurer leur sujet, ce qui est dommage. L’iconographie présente a surtout vocation d’illustration et ne résonne que faiblement avec le texte.
Ce volumineux ouvrage, dont la lecture est plaisante, est sans doute une bonne synthèse récente, mais il ne s’agit pas de l’ouvrage révolutionnaire que j’attendais. À moins que la dernière partie n’offre quelques surprises ?