Catégorie : Histoire et géographie de la Normandie

Une ville normande dans la Seconde Guerre mondiale

Ce genially est l’adaptation d’un mémoire de maîtrise soutenu en 2005 par Jérémie Hallais et d’un ouvrage paru aux éditions Orep en 2019. Il est le fruit de recherches menées depuis une quinzaine d’années dans les fonds d’archives de la période 1939-1945, aux archives départementales de la Manche, du Calvados et de Seine-Maritime, aux Archives nationales et au Service historique de la Défense.

Pour les Dieppois et les autres

Pour s’inscrire il faut envoyer un mail ici : inscriptionsaphgpdl@gmail.com

Des morceaux de vitraux de la cathédrale de Rouen « retrouvés » aux Etats – Unis

Le Metropolitan Museum of Art de New-York, le Glencairn Museum, en Pennsylvanie, et le Worcester Art Museum, dans le Massachussetts sont visés par une plainte pour recel de vol de vitraux de la cathédrale de Rouen. L’association « Lumière sur le patrimoine », qui est à l’origine de cette plainte, demande la restitution de six pièces du vitrail des « Sept Dormants d’Éphèse ».
Ces morceaux auraient été volés au début du XXe siècle, suite à un inventaire durant lequel ils avaient été rangés dans une caisse. En 1931, la caisse fut ouverte, mais on trouva des pierres à la place des vitraux. Les vitraux ont semble-t-il été vendus à des collectionneurs parisiens, puis revendus à un collectionneur américain.  Au décès de ce dernier, ils ont été légués à différents musées américains.

L’un des éléments de vitrail qui aurait été volé et qui se trouve au Metropolitan Museum of Art de New york.

Il faut sauver le muséum d’histoire naturelle de Rouen !

« Fondé en 1828 dans un ancien couvent du XVIIe siècle, ce Muséum a été un lieu majeur des sciences naturelles au XIXe siècle destiné à l’enseignement, la recherche et la pédagogie, en fonctionnant avec les facultés de Médecine, de Pharmacie, et l’observatoire situés à proximité.  Il fut rapidement l’un des plus remarquables établissements scientifiques français en raison de la richesse de ses collections.
 
Ce Muséum est l’un des rares en France à conserver sa muséographie d’origine, avec des collections qui ont été enrichies au cours des deux siècles passés et qui témoignent de l’histoire des sciences et de l’évolution du regard de la société sur son environnement.
 
Au-delà de la richesse des collections, ce Muséum a su préserver l’esprit des lieux et l’ambiance du XIXe siècle, avec l’ensemble de ses vitrines d’origine en verre soufflé, ses étiquettes écrites à la main par les premiers conservateurs, ses vieux planchers qui craquent, et les anciens escaliers en bois qui donnent à ce lieu un charme unique, une atmosphère sans pareil, qui ont inspiré de grands écrivains comme Gustave Flaubert, Jules Michelet, Guy de Maupassant et plus récemment Philippe Delerm.
 
Dans le dédale des salles et des escaliers qui montent jusque dans les charpentes du vieux couvent, sur les toits du vieux Rouen, on est émerveillé par les milliers de fossiles étranges, les insectes exotiques, les animaux sauvages prêts à se réanimer, les centaines de spécimens de la flore locale ou provenant de l’autre côté de la planète. Ici, le temps s’est arrêté il y a plus d’un siècle.
 
Parcourir ce vieux Muséum est comme faire un voyage à la Belle Epoque, dans l’univers fantastique de Jules Verne, de Sherlock Holmes ou de Harry Potter. On flâne dans une ambiance d’un charme désuet et poétique en découvrant des animaux étranges, des masques de sociétés africaines, des silex taillés préhistoriques, et bien d’autres curiosités venues du monde entier, souvenirs d’expéditions lointaines des explorateurs-aventuriers du XIXe siècle, et qui continuent d’émerveiller les petits comme les plus âgés. »

Le projet moderne décrit dans l’article de La Gazette du Patrimoine fait froid dans le dos, tant il est aseptisé et à contre-emploi.  Si vous souhaitez signer la pétition pour préserver le muséum tel qu’il est actuellement, c’est ici

Mais pourquoi un lundi ?

Lundi 14 novembre 2022, rejoignez les rangs d’une équipe d’archéologues le temps d’une journée de prospection archéologique aux alentours de Lillebonne. Votre mission, si vous l’acceptez, localiser et cartographier d’éventuels indices archéologiques pour améliorer la connaissance des abords de Juliobona.
Accompagné de Jonas Parétias (chargé d’études en archéologie à Caux Seine agglo), Thierry Lepert (archéologue, Groupe Archéologique du Val de Seine) et Léa Mairaville (doctorante en géoarchéologie à l’Université de Rouen), vous arpenterez les prairies du Mesnil, les sous-bois aux alentours de Lillebonne et les versants de la basse vallée du Commerce à la recherche d’indices archéologiques. Ce sera l’occasion de découvrir Lillebonne sous un nouveau regard, mais aussi d’échanger sur le patrimoine de Juliobona, son environnement à l’époque romaine, le tout dans un cadre convivial.
Cette journée de prospection archéologique est menée dans le cadre du Projet Collectif de Recherches « Juliobona, capitale des Calètes » porté par Caux Seine agglo.

Informations complémentaires
Sur inscription au 02 35 95 90 13 ou par mail à musees@cauxseine.fr (8 places disponibles seulement).
Rendez-vous donné à 09h00, place Félix Faure à Lillebonne. Fin approximative : 17h30.
Conditions : Bonne condition physique requise. Attestation de responsabilité civile à fournir.
Prévoir de bonnes chaussures, des vêtements imperméables et chauds en cas de pluie. Repas fourni par Caux Seine agglo.