La France comptait 68 millions d’habitants au premier janvier 2023. 723 000 enfants sont nés en 2022 et 667 000 personnes sont décédées. L’âge moyen des femmes à leur premier enfant est de 31 ans. L’espérance de vie à la naissance est de 85,2 ans pour les femmes et 79,3 ans pour les hommes.
D’après les dernières données démographiques de l’Organisation des Nations unies, publiées lundi 11 juillet, la Terre devrait compter huit milliards d’humains à partir du 15 novembre 2022. C’est un milliard de plus qu’en 2010, deux milliards de plus qu’en 1998 et cinq milliards et demi de plus qu’en 1950.
Les démographes de l’ONU, considèrent comme « sûre à 95 % » la probabilité que nous soyons entre 8,9 et 12,4 milliards en 2100. Le cap des dix milliards d’habitants pourrait être atteint en 2059 pour se stabiliser ensuite, d’après un scénario « moyen », autour de 10,4 milliards d’humains dans les années 2080. Ce scénario s’explique par le fait que chaque femme donne naissance à de moins en moins d’enfants : de 2,3 actuellement, le taux de fécondité pourrait tomber à 1,8 en 2100, marquant « la fin du renouvellement des générations ».
L’Inde va devenir le pays le plus peuplé au monde, détrônant une Chine qui devrait connaître un déclin absolu de sa population dès 2023. En Chine, en effet,le nombre d’enfants par femme s’établit à seulement 1,18. Actuellement, la Chine et l’Inde ont chacun 1,4 milliard d’habitants. En 2050, les Indiens seront 1,668 milliard et les les Chinois 1,317 milliard.
Alors qu’elle héberge aujourd’hui près d’un humain sur trois, l’Asie de l’Est et du Sud-Est devrait être supplantée d’ici à une quinzaine d’années par l’ensemble composé de l’Asie centrale et de l’Asie du Sud. C’est le fait de la croissance démographique indienne, mais également de celle observée notamment au Pakistan, pays appelé à passer bientôt devant l’Indonésie et à se rapprocher en nombre d’habitants des Etats-Unis, tout comme en Afrique le Nigeria, pays qui devrait monter sur la troisième marche du podium de la démographie mondiale à la fin du siècle.
Au cours des trois prochaines décennies, une soixantaine de pays ou de régions vont au contraire voir leur population diminuer de 1 % ou plus par an. Les deux tiers de l’humanité vivent en effet dans un pays ou une région où la fécondité est inférieure à 2,1 naissances par femme, niveau requis pour que les populations à faible mortalité se stabilisent à long terme. L’Europe et l’Amérique du Nord devraient atteindre leur pic démographique et commencer à connaître un déclin à la fin des années 2030, en raison de la persistance de faibles niveaux de fécondité, inférieurs à deux naissances par femme depuis le milieu des années 1970, et en raison, dans certains pays, de taux d’émigration élevés.
Dans le dernier numéro de la revue Population et sociétés de l’Institut national d’études démographiques (INED), publié lundi 14 février, des démographes anticipent une augmentation de la population française jusqu’en 2044, suivie d’une légère diminution, l’amenant à 68 millions d’habitants à l’horizon 2070.
Selon les nouvelles projections, le nombre de naissances devrait rester supérieur à celui des décès jusqu’en 2035. L’apport de l’immigration, devrait permettre à la population française de continuer à augmenter légèrement jusqu’à 2044, avec un pic à 69,3 millions d’habitants.
Selon les évolutions calculées par les démographes, la population française compterait au minimum 58 millions d’habitants et au maximum 79,1 millions en 2070.
Selon les projections de population mondiale des Nations unies, en 2030, la planète comptera probablement 8,5 milliards d’habitants, et près de 10 milliards en 2050, contre 7,7 milliards aujourd’hui. Ces chiffres correspondent au scénario moyen dans lequel la fécondité – qui est de 2,5 enfants en moyenne par femme aujourd’hui dans le monde et diminue d’année en année –, continue de baisser pour atteindre 2,2 enfants en 2050 puis 1,9 en 2100. À supposer que la fécondité diminue moins vite, et se situe à terme 0,5 enfant au-dessus, la population atteindrait 10,6 milliards en 2050 (scénario haut). Dans le cas où elle diminue plus vite, pour arriver 0,5 enfant en dessous, la population n’atteindrait que 8,9 milliards (scénario bas). La prolongation des projections conduit à 10,9 milliards d’habitants en 2100 dans le scénario moyen et respectivement 16 et 7 milliards dans les scénarios haut et bas. Pour l’ensemble des pays de la planète, les révisions à la baisse des estimations l’emportent et le total mondial, toujours dans le scénario moyen, est annoncé en 2050 avec 37 millions de moins que dans les projections précédentes (-0,4 %) et en 2100 avec 309 millions de moins (-3 %). Le véritable changement réside dans la répartition par continent : l’Asie devrait compter 4,7 milliards en 2100. L’Amérique latine totaliserait 680 millions en 2100 mais en Afrique, la population devrait atteindre 4,3 milliards d’habitants. La fécondité s’est maintenue nettement en dessous de 2,1 enfants (le seuil de remplacement des générations) dans beaucoup de pays industrialisés et de nombreux pays du Sud les ont rejoint dans la basse fécondité. Les Nations unies ont de ce fait abandonné leur hypothèse de convergence à terme à 2,1 enfants pour une convergence en dessous, à 1,85 enfant.
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