

La fonction de premier ministre a été supprimée au Sénégal, suite à une réforme voulue par le président Macky Sall au début de son second mandat. Mardi 14 mai, un communiqué du gouvernement indique que « M. le président de la République a promulgué ce jour la loi constitutionnelle portant suppression du poste de premier ministre ».
Censée fluidifier le fonctionnement de l’Etat, la suppression du poste de premier ministre établit de fait un nouvel équilibre entre les pouvoirs en renforçant le caractère présidentiel du régime sénégalais. L’opposition et des organisations de la société civile y voient une tentative de mainmise du président sur les principaux rouages de l’Etat.
Cette réforme n’est toutefois pas une nouveauté au Sénégal puisque le pays s’était déjà passé de premier ministre dans les années 1960 sous la présidence de Léopold Sédar Senghor et au début des années 1980 sous celle d’Abdou Diouf.
Plus de six millions de Sénégalais votent ce dimanche pour choisir le président du pays. Ils ont le choix entre le sortant, Macky Sall, ou un de ses quatre adversaires. Les premiers résultats ne seront officiels qu’à partir du 25 ou du 26 février. En cas de second tour, les électeurs retourneront aux urnes le 24 mars.
Le Sénégal, qui a connu deux alternances, en 2000 et en 2012, et aucun coup d’Etat, fait figure de modèle démocratique en Afrique.
Fort de la statistique qui a vu tous ses prédécesseurs effectuer au moins deux mandats, Macky Sall, 56 ans, veut poursuivre pour les cinq prochaines années la deuxième phase (2019-2023) de son plan « Sénégal émergent » et espère pour cela l’emporter dès le premier tour.
Pour la première fois depuis 1978, ni le Parti socialiste ni le Parti démocratique sénégalais de l’ancien président Wade, ne présentent de candidat après l’invalidation des candidatures de Karim Wade, fils et ancien ministre d’Abdoulaye Wade et de Khalifa Sall, dissident du PS, tous deux frappés par des condamnations judiciaires.
5000 observateurs, dont près de 900 de missions étrangères, surveillent le bon déroulement des opérations de vote.
D’après un article du Monde.fr
Un Musée des civilisations noires va être inauguré au Sénégal, le 6 décembre prochain. Le bâtiment, situé dans le centre-ville de Dakar, a été financé par un don de 20 milliards de francs CFA (près de 30,5 millions d’euros) de la Chine, qui l’a également équipé pour 2 milliards à 3 milliards de francs CFA » (3 millions à 4,5 millions d’euros).
L’architecture du musée est inspirée des cases rondes africaines, en particulier celles de Casamance, la région du sud du Sénégal. Pouvant accueillir 18 000 pièces sur une surface de 14 000 m2, il veut mettre en exergue la contribution de l’Afrique au patrimoine culturel et scientifique mondial.
Le ministre de la culture sénégalais a affirmé mardi 27 novembre que le Sénégal souhaitait la restitution par la France de toutes les œuvres identifiées comme étant celles du Sénégal, quelques jours après la publication d’un rapport sur le patrimoine africain commandé par le président français.
D’après un article du Monde.fr
Culture historique au Sénégal, introduite par les Portugais au XVIe siècle, l’arachide était le premier produit d’exportation du pays dans les années 60 avant de connaître un déclin dans les années 90 à cause des fluctuations du marché, de la dégradation des sols et de la sécheresse.
La culture de l’arachide demeure toutefois importante dans toutes les régions du pays, mais l’essentiel de la production destinée au marché provient de la partie centrale du pays communément appelée bassin arachidier (régions de Louga, Diourbel, Thiès, Kaolack et Fatick ou elle occupe 45 à 60 % des terres cultivées) et d’une partie de la Haute et Moyenne Casamance.
Lors de la campagne agricole 2017-2018, le Sénégal a enregistré une production record de 1,4 million de tonnes d’arachides. Cette culture occupe près de 70% des actifs dans le monde rural, avec 480 000 ménages cultivant l’arachide selon la Banque mondiale.
La plante occupe une place importante dans le régime alimentaire des familles et ses sous-produits sont utilisés pour l’alimentation du bétail.
L’arachide est aujourd’hui le quatrième produit d’exportation du Sénégal, rapportant chaque année au pays entre 20 et 70 milliards de francs CFA. Pour soutenir les ventes, le gouvernement a suspendu la taxe imposée aux exportations.
La Chine est le principal acheteur de l’arachide sénégalaise mais le gouvernement voudrait développer la transformation de l’arachide sur place.
D’après un article de Jeune Afrique et ce site
Situé à Diass, à 47 km de la capitale Dakar, l’aéroport international Blaise Diagne, du nom du premier député africain noir élu au Parlement français en 1914, s’étend sur 4500 hectares dont seuls 2500 sont pour le moment occupés. Avec pour le moment une capacité estimée de 2 millions de passagers annuels, contre 1,9 million pour son principal concurrent, l’aéroport Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan, il est déjà prévu que de nouveaux terminaux voient le jour, afin d’accueillir jusqu’à 10 millions de passagers à l’horizon 2035.
Calculés au départ du chantier à 200 milliards de francs CFA (305 millions d’euros), les investissements ont plus que doublé en dix ans pour atteindre aujourd’hui 424 milliards de francs CFA (646 millions d’euros).
Pour le construire, il a fallu relocaliser les populations de trois villages vivant sur la zone du futur aéroport, 2500 habitants en tout. Les habitants de ces villages dénoncent aujourd’hui des promesses non tenues par les autorités : pas de marchés construits pour les villages ni d’aires de jeux pour les jeunes, comme cela avait été promis. Autre déception : tous les villageois n’ont pas obtenu les dédommagements pour leurs exploitations agricoles, fixées à 50 000 francs CFA (76 euros) pour un manguier productif, la moitié pour un plant immature, ainsi que 557 francs CFA par hectare et par an de récolte perdues.
L’ancien aéroport de Dakar, en service depuis 70 ans et situé au milieu de la ville, aura désormais une vocation militaire.
D’après un article du Monde.fr
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