Pour entendre et voir le procès de Pétain

Ce dimanche 8 novembre à 20h40, sur France 5 sera proposé les deux premières parties du documentaire « Juger Pétain » de Philippe Saada.
Le matériel ayant servi à ce travail colossal consistait dans les 2000 pages des minutes intégrales des audiences publiées en 1945 et 1h10 de rushes d’images muettes tournées exceptionnellement à l’époque à la demande du gouvernement du général de Gaulle.
L’Institut de Recherche et de Coordination acoustique-musique a d’abord été sollicité pour « mettre en voix » les différents protagonistes des films (Philippe Pétain, Pierre Laval, Edouard Daladier, Léon Blum et Paul Reynaud) à l’aide d’une technologie nouvelle.
Il a fallu ensuite travailler avec des sourds-muets sachant lire sur les lèvres pour déterminer à quel moment de l’audience les plans muets avaient été tournés et ensuite retrouver les passages dans le texte écrit.
Le procès sert de fil rouge au documentaire, qui balaye l’histoire de la France entre 1915 et 1945 afin de remettre tous les extraits du procès du Maréchal dans leur contexte.

A noter que le documentaire est déjà téléchargeable sur le site de l’Ina pour 10 euros les 4 épisodes.

Petits secrets de grands tableaux

Arte propose dix explorations de grandes toiles, à la rencontre des artistes et de leur époque en utilisant innovation numérique et décryptage ludique,. Le premier volet est consacré au  Peseur d’or et sa femme, de Quentin Metsys, une scène de genre peinte en 1514, dépeignant l’intimité d’un comptoir de change.
Du Martyre de sainte Apolline de Jean Fouquet (peint vers 1450) à La vie mélangée (1907) de Vassily Kandinsky, les peintures prennent vie pour nous raconter guerres, révolutions, mutations économiques, découvertes scientifiques, croyances et courants idéologiques.

Les migrations de la préhistoire

Arte propose ce samedi et le prochain une série documentaire, « Quand homo sapiens peupla la planète », qui devrait pouvoir être utilisée en sixième dans le programme d’histoire applicable à la rentrée 2016.
1) Le berceau africain – Samedi 10 octobre à 20h50 : il y a 200 000 ans, quelques milliers d’Homo sapiens vivaient regroupés en Afrique.
2) Asie, le grand voyage – Samedi 10 octobre à 21h40 : qu’est-il advenu quand les premiers humains s’aventurèrent hors d’Afrique pour atteindre l’Asie ?
3) Australie, un peuple aux confins du monde – Samedi 10 octobre à 22h40 : quand les premiers hommes arrivèrent en Australie, ils se retrouvèrent seuls. Comment ont-ils survécu ?
4) Europe, la rencontre avec Neandertal – Samedi 17 octobre à 20h50 : quand l’Homo sapiens arriva en Europe, il tomba nez à nez avec l’Homme de Neandertal.
5) Amérique, l’ultime migration – Samedi 17 octobre à 21h40 : dans l’histoire de la colonisation du globe par les humains, l’Amérique fut le dernier continent conquis.

A noter que le troisième volet pourra être utiles aux quatrièmes qui travaillent en itinéraire de découverte sur l’art aborigène.

L’histoire, un moyen de prévoir l’avenir ?

 

 

Thomas Cole était un peintre américain du XIXe siècle, considéré comme le fondateur de la Hudson River School, école de peinture qui se développa  aux États-Unis dans la seconde moitié du siècle. Les œuvres de Cole et des autres peintres se caractérisent par un rendu réaliste et minutieux des paysages, notamment des régions sauvages, et témoignent à la fois de l’influence du romantisme et du naturalisme.

Exposition au musée du Louvre du 24 septembre 2015 au 4 janvier 2016.

Les cinq tableau ci-dessus sont une série illustrant la vie d’une civilisation, de la naissance  à la disparition. Ils sont exposés au Louvre le temps d’une exposition intitulée « Une brève histoire de l’avenir » confrontant œuvres du passé et créations contemporaines pour raconter l’histoire du monde depuis la naissance de l’écriture et des premières cités jusqu’à l’époque actuelle. À travers des oeuvres sont mises en valeur la succession de moments historiques d’expansion et de repli, la construction d’échanges entre individus ou communautés, et la création de divers moyens de communication pour rendre possibles ces échanges.

Un documentaire de Laurent Perreau, inspiré de l’exposition et coproduit par le musée du Louvre et Arte France, sera diffusé sur Arte le mercredi 14 octobre 2015 à 22h10.
« L’art de prévoir l’avenir » retrace à grands traits l’histoire de l’humanité depuis ses origines jusqu’à aujourd’hui en passant par l’étape charnière de l’avènement du capitalisme médiéval au XIIe siècle, afin d’en tirer des leçons pour l’avenir.

Ci-dessous, une émission de La Grande table, de France Culture, consacrée à l’exposition :

Pour en revenir à Thomas Cole, je trouve ses paysages intéressants.

Des photos pour la paix

De la Seconde Guerre mondiale à nos jours, cette série documentaire proposée par Arte décrypte les clichés qui ont marqué l’opinion publique et qui sont devenus des symbole de la paix. Il s’agit de douze modules courts expliquant la naissance de ces photos entrées dans les consciences et les raisons de leur succès.

Un documentaire sur Stalingrad à la télévision… Mais tard !

Stalingrad est un documentaire diffusé en trois épisodes sur France 2. Il permet de reconstituer, sur la base d’archives non colorisées et de témoignages de correspondants de guerre, cette bataille qui a changé le cours de la Seconde Guerre mondiale. Les images utilisées ont été tournées par les opérateurs russes, au plus près des combats, puis reconstituées en un grand récit palpitant de plus de deux heures au total.
Première partie : mardi 5 mai 2015 à 22h50 : «Plus un pas en arrière»
Deuxième partie : vendredi 8 mai 2015 à 22h40 : «La ruse des rats»
Dernière partie : vendredi 8 mai 2015 à 23h30 «L’heure de la puissance»

100 jours en été

Il s’agit d’une série (90 épisodes de 3 minutes) réalisée par Guillaume Mazzeline,
co-produite par Antoine Martin Production, France Télévisons et le Mémorial de Caen
soutenue par le Pôle Image Haute-Normandie. Elle est diffusée sur France 3 depuis le lundi 2 juin à 19h20.
La série 100 jours en été reconstitue la bataille de Normandie au quotidien et à hauteur des hommes et des femmes pris dans le grand mouvement de l’Histoire en train de s’écrire.
Chaque jour, entre le 2 juin et le 30 août, elle reconstitue des faits réels. Une caméra «subjective» offre le point de vue d’un soldat en action et nous fait partager les conditions du combat. Ces images de reconstitution sont confrontées ensuite aux images d’archives des belligérants.

N’ayant pas la télévision, j’ai bien failli passé à côté ! Les épisodes sont visibles ici.