En première heure, recevoir un parent pour saisir les voeux d’orientation de son enfant tout en l’écoutant et en le conseillant sur sa relation avec lui. Un exercice délicat consistant à ne pas aller trop loin tout en aidant une personne visiblement en souffrance.
Durant la deuxième heure, aller d’un élève à l’autre pour les aider dans leur plan de travail, les encourager tout en canalisant le plus turbulent.
Pour la troisième heure, faire écrire aux élèves, collectivement, une lettre bilan sur la série « Les Grandes grandes vacances » et participer à une réunion avec un élève, un parent et le CPE au sujet d’un « traffic de canettes de coca » à l’intérieur du collège. Rester ferme malgré l’envie de rire, choisir une sanction éducative et conseiller et orienter vers un soutien psychologique pour un adolescent qui ne va pas bien.
En dernière heure, construction d’une bd en une page à partir d’une amorce. malgré l’application à la tâche, les questions et les remarques d’élèves fusent, du fonctionnement de la bombe atomique à la mort. « Monsieur, combien on a de vie après celle-là ? ». » Après la mort, le monde s’arrête, hein ? » (il voulait dire après sa mort). « Monsieur, quel est l’endroit le plus haut du monde ? ». « Donc, si je monte en haut de l’Everest, je suis au dessus des nuages ? ». » Alors je verrai les morts ? ». « Ben oui, ceux qui sont au ciel ». « Monsieur, ça ressemble à quoi le paradis et l’enfer ? ».
Comme j’ai répondu plusieurs fois « je ne sais pas, je ne suis pas mort », un élève m’a demandé : » Mais si vous ne savez pas, qui va pouvoir me répondre ? Je peux regarder sur Internet ? ».
C’est ce que j’aime dans ce métier : aucune chance de s’ennuyer, ni que les journées se ressemblent.
Catégorie : ULIS
Ce document vient d’ici.








Voici les jeux que je vais bientôt recevoir pour la ludothèque du dispositif. Les deux « Qui est-ce ? » vont me servir à créer des jeux (en maths, en géographie et en histoire)



Madame Mariage, une collègue de français, est gentiment venue ce matin dans le dispositif, durant deux heures, pour faire jouer les élèves de cinquième et sixième à des jeux. L’objectif était que les élèves arrivent à écrire les consignes pour expliquer le jeu aux élèves de deux classes de cinquième qui joueront avec eux le vendredi matin, veille des vacances.




Les consignes produites collectivement par les élèves :





Aujourd’hui, quatre élèves de troisième ULIS ont pu participer à des ateliers pour préparer la journée de sensibilisation contre les violences faites aux femmes, organisée le 4 avril prochain au sein du collège et pour laquelle ils ont déjà produit des affiches dans le dispositif.
Ils ont voulu rester ensemble et ont choisi de participer à l’atelier couture afin de fabriquer des bracelets en tissu qui seront vendus au profit du planning familial. Il y avait également un atelier danse pour préparer un flashmob, un autre d’écriture, un atelier de création d’affiches et un dernier de fabrication de badges, qui seront aussi vendus le 4 avril prochain.
Les élèves ont bien écouté les consignes sur l’utilisation des machines à coudre et, avec l’aide des professeurs et de camarades de troisième, ils sont parvenus à terminer chacun un bracelet, ce dont ils étaient très fier.



Et voir Monsieur Auger coudre a été un évènement qui leur a beaucoup plu également…




J’ai finalisé ce soir les affiches contre les violences faites aux femmes réalisées par les élèves du dispositif, en me chargeant de la mise en page informatique. J’ai ajouté un logo pour le dispositif que j’ai emprunté au lycée Jean de Beauce puisque mes élèves n’ont pas réussi à en créer un. Chaque élève devait créer une affiche informative et une autre pour dénoncer les violences.















J’ai créé une dernière affiche, sur les mutilations sexuelles, car elle n’était pas à la portée des élèves, bien évidemment.

Des collègues ont décidé d’organiser, le 4 avril prochain, une journée de sensibilisation sur les violences contre les femmes au collège. J’ai proposé d’y associer les élèves du dispositif qui participeront à des ateliers de danse et d’écriture sur ce thème.
Pour préparer la journée, je vais demander aux élèves de cinquième, quatrième et troisième de travailler à l’élaboration d’affiche pour l’annoncer et pour expliquer les violences aux collégiens. Ce matin, j’ai commencé par présenter lesdites violences à partir de données chiffrées.


Cela nous a permis de lister et d’expliquer les violences : agression physique et verbale, agressions sexuelles, harcèlement, sexisme, mutilations génitales, mariage forcé, interdiction de scolarisation. La discussion a été difficile, mais les élèves ont été réceptifs et attentifs.
Nous avons ensuite étudié trois affiches afin d’en déterminer les caractéristiques : une image ou illustration, une ou plusieurs phrases ou slogans et le signe de l’émetteur de l’affiche.



Je leur ai ensuite demandé de choisir un type de violence et de chercher des images sur Internet pour les illustrer. Voici une partie de leur récolte :






Comme créer des slogans est un exercice difficile pour les élèves, j’ai d’abord proposé des exemples pris dans différentes manifestations contre les violences qui se déroulées récemment :
Nous en sommes restés là pour aujourd’hui. La suite demain.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.