Catégorie : Bandes dessinées

Avancée des projets d’écriture en ULIS

J’ai pour le moment trois projets d’écriture à long ou moyen terme dans le dispositif. Le premier concerne la série de bandes dessinées muettes Anuki. Après l’étude des caractéristiques de la BD et de son écriture, les élèves se sont lancés (par deux) dans la mise en mot de la première histoire, intitulée La guerre des poules. Ils arrivent au bout et vont entamer le second tome.
Le second projet repose sur l’écriture d’une lettre à partir de chaque épisode de la série animée Les grandes grandes vacances. Nous en sommes au deuxième épisode et cela fonctionne assez bien. C’est aussi l’occasion de faire de l’histoire, ce dont les élèves sont étrangement demandeurs (est-ce parce que je suis prof d’histoire – géo ?).
Le dernier projet, pour le moment, commence la semaine prochaine. Valentine Rondelez va venir animer trois séances autour de l’écriture de lettres afin de faire rédiger à chaque élève une lettre adressée à une personne âgée de la commune, qui leur répondra.

Une série de bandes dessinées muettes pour travailler l’écriture en ULIS l’an prochain

En parcourant le blog La classe de Chouette – mama, je suis tombé sur son utilisation d’une bande dessinée muette pour faire écrire les élèves. Le premier tome de la série Anuki est paru d’abord à l’Ecole des loisirs, puis a été repris aux éditions de la Gouttière et complété avec 9 autres tomes de l’histoire du petit indien.

Une recette japonaise en bande dessinée

Depuis quelques temps je m’intéresse à la cuisine japonaise « familiale », comme en témoigne notre repas du réveillon de Noël dernier. En lisant le tome 4 de Neko to Jii-chan  (Le vieil homme et son chat en français), je suis tombé sur la composition de ce repas centré autour de la dorade. Cela donne envie ! Je recommande par ailleurs cette belle série dans laquelle les serviteurs de chat n’auront évidemment aucun mal à entrer, mais les autres non plus.

Une bonne série de bande dessinée policière

La série (terminée) Macadam s’inspire, pour son premier tome, du fait divers de la profanation du cimetière de Carpentras et ses implications politiques. Le héros est un lieutenant de la police de Lyon, Max Klein, muté après une lourde bavure dans un commissariat de province (le nom de la ville n’est jamais mentionné). Mais à peine est-il en poste qu’il se retrouve à enquêter sur la profanation de tombes juives. Dans le tome deux, il est muté à Aix-en-Provence et se retrouve confronté à un serial-killer. Enfin, le dernier tome de la série voit le lieutenant revenir à Lyon sur les traces du tueur en série.
Ces trois albums présentent le métier d’enquêteur de façon assez réaliste (et sont donc destinés aux adultes). Les deux enquêtes gravitent autour de l’extrême-droite et font référence au passé avec la Seconde Guerre mondiale et la guerre d’Algérie. Le personnage principal n’est pas caricatural et les seconds rôles sont intéressants. Le dessin,  même si parfois un peu confus, sert plutôt bien le récit.

Deux beaux livres

Les éditions Perrin m’ont aimablement fait parvenir le magnifique ouvrage Mazarin, l’art de gouverner d’Olivier Poncet. Mazarin. Il s’agit du deuxième titre de la « Bibliothèque des Illustres », la nouvelle et collection lancée en partenariat par Perrin et la BnF. Le texte précis et fluide de cette biographie, découpé en six chapitres chronologique, est associé à une très riche iconographie.
Les éditions Larousse m’ont quant à elles envoyé Le journal de La guerre des Lulus, un riche et beau documentaire sur la Première Guerre mondiale associant des images des bandes dessinées à des documents expliqués et contextualisés. Le résultat est attrayant et accessible à des élèves de primaire ou de collège. J’ai d’ailleurs montré aujourd’hui ce livre à ma collègue documentaliste, qui l’a aussitôt ajouté sur sa commande, en compagnie du Journal des Enfants de la Résistance, dans la même collection.

Une bande dessinée de science – fiction ?

Dans un futur proche rongé par la pollution et la criminalité, l’état de santé de chacun devient le fondement de clivages économiques et sociaux : aux bien portants, le ministère de l’intérieur délivre un carton bleu qui permet l’accès aux services publics, et notamment à l’assistance de la police. Tous les autres, malheureux détenteurs d’un « carton blême », sont livrés à eux-mêmes en toute légalité. Paul Heclans, flic désabusé mais efficace,enquêtant sur l’affaire du « dingue au marteau », met à jour un trafic de cartes de santé, qui le conduit jusqu’aux plus hautes sphères de l’appareil d’état.
Cette bande dessinée publiée en 2013 résonne étrangement à l’heure du passe sanitaire.