Étiquette : Habiter la ville

L’avenir des stations balnéaires ?

Cette « plage statique » (je ne vois pas en quoi elle était dynamique avant, mais bon…) mise en place à La Grande – Motte intéressera les élèves de sixième à qui j’ai proposé de réfléchir à la ville de demain susceptible de minimiser les effets d’une épidémie.

 

Définition littéraire de la ville

« Qu’est-ce qu’une ville ?

Qu’est-ce qu’une ville ? Un territoire, un accélérateur de liens et de sociabilité, un attracteur de flux (financiers, touristique, commerciaux), un fouillis d’histoires et de noms, des cinémas, des perturbations et des parcours multiples, des voies rapides et des rues piétonnes, des zones de marchandises, de chalandise, de fainéantise. Des densités. La forme de la ville est incessamment travaillée. On rase une rue, une avenue, un jardin. Les bâtiments, on les remplace . N récession. On creuse. On supprime un faubourg. On passe des habitations aux bureaux, des bureaux aux commerces, des commerces aux loisirs. On est toujours dans la ville, mais le ventre de la ville est redistribué. Une ville est alchimique. Des ingrédients divers et nombreux y sont versés, grâce auxquels il se produit toujours une réaction quelque part. On lâche des célibataires en masse et ils s’ennuient, alors ils créent une vie de quartier dont n’ont pas besoin de jeunes couples avec deux enfants.
Ce sont ses usages qui fabriquent la ville.« 

Dans les cités, Charles Robinson, édition du Seuil.

Merci au site Les lignes du monde pour cette découverte qui doit être utilisable en quatrième et en troisième au sujet des différents chapitres traitants des villes.

Des villes plus durables mais plus inégalitaires en France ?

A l’heure où le programme de géographie demande au élèves de réfléchir « à quoi ressemblera la ville de demain ? Et comment la penser, la construire et la gérer ? » , le géographe Yves Raibaud affirme que la ville durable va accroître les inégalités entre les hommes et les femmes, en grande partie parce que les décideurs (élus, responsables des finances, de l’urbanisme, des transports, des grands travaux), sont en grande majorité des hommes.
Il s’appuie pour cela sur une étude faite sur la Communauté urbaine de Bordeaux et développe ses idées dans un article du journal du CNRS.
L’une de ses conclusions est terrible : « La promesse d’une ville durable tranquille, meilleure pour la santé, récréative, favorisant le vivre-ensemble nécessite que chacun fasse un effort pour s’y adapter. Mais, dans les faits, les nouvelles pratiques qui en découlent ressemblent comme deux gouttes d’eau à des pratiques d’hommes jeunes, libres d’obligations familiales et en bonne santé.« 

Etudier la mégalopole de Coruscant en 4e

 

C’est ce que je vais proposer aux élèves dans le cadre d’un travail interdisciplinaire Lettres / géographie en quatrième l’an prochain. Pour la partie géographie, il s’agira de réaliser un croquis de la capitale de l’empire de la série de film Star Wars à partir de différents documents après avoir étudier l’organisation et les paysages de différentes villes dans le monde En français, les élèvera devront rédiger une visite d’une partie de la ville – planète par un personnage de l’univers Star Wars.

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Pour préparer ce travail, je me suis procuré l’essai d’Alain Musset, De New York à Coruscant, paru en 2005, à un prix…. prohibitif (plus de 70 euros pour un livre vendu originellement à 18 !). Il va aussi falloir que je visionne les films de la série, ce qui va être plus difficile…

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Il y aussi ce supplément au jeu de rôle Star Wars version D20 qui pourra me servir sans doute.

L’autosuffisance alimentaire des villes, une utopie ?

la ville d’Albi, dans le sud – ouest de la France, a officialisé début 2016 l’objectif de parvenir à l’autosuffisance alimentaire à l’horizon 2020, ce qui serait une première en France pour une ville de 50 000 habitants. Cette idée vise surtout à favoriser les circuits courts pour atténuer le bilan carbone de la ville mais aussi sécuriser les approvisionnements en cas de crise alimentaire.
Pour cela,la production agricole dans un rayon de 60 km devra d’abord être en capacité de répondre aux besoins de la population en associant les grandes surfaces, incitées à se fournir localement.
Une vaste friche verdoyante non constructible de 73 hectares, située à une quinzaine de minutes de vélo du centre-ville est également devenue un laboratoire municipal d’agriculture urbaine. La mairie y est prioritaire pour racheter les terrains qu’elle loue ensuite en petites parcelles d’environ un hectare à des maraîchers volontaires, qui se lancent dans la profession.
Le loyer est raisonnable (70 euros par hectare et par an) mais en échange les exploitant s’engagent à produire bio et les clients doivent être locaux, en circuit court: paniers, vente en ligne, écoles…
En plus ce cette friche, les plantes comestibles partent à la conquête de la ville et réinvestissent l’espace public pour pouvoir être cueillis librement. Des bénévoles sont à l’initiative de plantations aux coins des rues, en accord avec la mairie.
La réhabilitation des jardins ouvriers et des potagers délaissés chez les personnes âgées sera la prochaine étape. Une plate-forme Internet devrait bientôt voir le jour pour mettre en relation des jardiniers volontaires et les propriétaires noyés sous les mauvaises herbes. Une manière de ne laisser aucun carré de terre à l’abandon.

D’après un article du Figaro.fr

Quelques webdocs de plus

« Mémoires vives », sur le génocide arménien.

Indépendances algériennes

Netwars pour comprendre la notion de cyberguerre.

Fini de rire sur la liberté des dessinateurs de presse.

Dans l’enfer de Verdun.

Fort McMoney sur le pétrole et ses enjeux au Canada.

Les deux albums d’Auschwitz.

Et si on vivait dans 1m2, sur le villes du futur.

Diplomates sur le rôle du ministère des affaires étrangères en France.

Générations 14 sur la mémoire privée de la Grande guerre (film réalisés avec les documents découverts lors de la Grande Collecte)

Une nouvelle capitale pour l’Egypte ?

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Implantation possible de la nouvelle capitale

L’Égypte a dévoilé vendredi un ambitieux projet de nouvelle capitale administrative et financière qui doit être construite à l’est du Caire. «L’idée de construire une nouvelle ville vient du fait que nous sommes conscients que la population actuelle du Caire (18 millions d’habitants) va doubler dans les quarante prochaines années», a annoncé le ministre du Logement en présentant ce projet à des investisseurs potentiels lors d’une conférence économique pour attirer les capitaux étrangers.

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Photographie de la maquette présentant la nouvelle capitale égyptienne

Cette nouvelle capitale, capable d’accueillir 5 millions d’habitants, sera construite sur un périmètre de 700 kilomètres carrés entre le Caire et la ville de Suez. Cette nouvelle capitale serait dotée d’un aéroport international, du plus grand parc au niveau du monde et d’un parc d’attraction quatre fois plus grand que celui de Disneyland en Californie. Les institutions officielles –Parlement, palais présidentiels, ministères, ambassades étrangères– seront transférés dans cette nouvelle métropole.
L’exécution de la première phrase du projet durera entre cinq et sept ans et coûtera 42,9 milliards d’euros.
Lors de cette conférence, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Koweït ont promis douze milliards de dollars d’aides à l’Égypte, l’essentiel en investissements et trois milliards en dépôts à la banque centrale.

D’après un article du site Afriquecontinent.com

Les bidonvilles dans le monde et en France

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La population des bidonvilles en 2005

 

Depuis 2008, plus de la moitié de l’humanité vit en ville, selon les Nations unies. Et, en 2050, la planète comptera 6,4 milliards d’urbains, soit plus des deux tiers de la population mondiale qui atteindra alors 9 milliards. Or 40 % de la croissance urbaine se fait dans les bidonvilles, souligne le Forum économique mondial de Davos, dans son rapport annuel.
Sous la pression de la croissance démographique et de l’exode rural, l’urbanisation dans les pays émergents entraîne un étalement urbain peu contrôlé, caractérisé par le développement de quartiers composés d’habitats sommaires, surpeuplés et non reliés aux réseaux d’eau potable et d’assainissement. Selon l’ONU-Habitat, plus d’un milliard de personnes, soit un tiers de la population urbaine, vit dans des bidonvilles. En Afrique subsaharienne et en Asie du Centre et du Sud, ce sont respectivement 62 % et 43 % des urbains qui habitent dans des quartiers précaires.

Près de 17 000 personnes vivent dans près de 400 bidonvilles en France aujourd’hui. C’est l’un des principaux enseignements de l’état des lieux dressé par la Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement.