
Elle est consultable (en anglais) sur le site du magazine allemand Der Spiegel.
Elle est consultable (en anglais) sur le site du magazine allemand Der Spiegel.
Le Livre scolaire propose un dossier documentaire, plutôt pour le lycée, pour aborder ce conflit qui dure depuis un an maintenant.
Mais c’est bien de la propagande russe contre la présence française en Afrique.
Lors de la réunion de fin d’année des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté des Etats indépendants, lundi 26 décembre, à Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine a offert à ses homologues d’étonnantes bagues en or blanc et jaune, sur lesquelles sont sculptés le symbole de l’organisation régionale ainsi que les mots « Bonne année 2023 » et « Russie ».
Il a donc fait fabriquer huit anneaux pour les dirigeants d’Azerbaïdjan, d’Arménie, de Biélorussie, du Kazakhstan, du Kirghizistan, du Tadjikistan, du Turkmenistan et d’Ouzbékistan et un dernier, pour lui-même : difficile de ne pas y voir une référence aux neuf anneaux du Seigneur des anneaux, le roman de J. R. R. Tolkien. Dans le livre, neufs anneaux sont offerts aux seigneurs des peuples humains, sept aux rois nains et trois aux princes elfes. Sauron, l’entité maléfique, forgeant en secret un dernier anneau pour les corrompre et les lier à lui.
Faut-il y voir une volonté de réaffirmer l’union de la Communauté (sic) face aux tensions récurrentes entre membres de l’organisation qui donnent lieu à des affrontements armés entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan et entre le Kirghizistan et le Tadjikistan ? Détail peut-être significatif, parmi les présents, seul le dirigeant biélorusse s’est présenté avec l’anneau à son doigt.
D’après un article du Monde.fr
« Three Rings for the Elven-kings under the sky,
Seven for the Dwarf-lords in their halls of stone,
Nine for Mortal Men doomed to die,
One for the Dark Lord on his dark throne
In the Land of Mordor where the Shadows lie.
One Ring to rule them all. One Ring to find them,
One Ring to bring them all and in the darkness bind them
In the Land of Mordor where the Shadows lie. »
J’évoquais hier la fin de la guerre froide et la défaite idéologique de l’URSS avec l’installation d’un restaurant McDonald’s à Moscou, en 1990. La fermeture des 850 restaurants russes de l’enseigne mondialement connue, suite à l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, ne va évidemment pas infléchir la politique de Vladimir Poutine.
La vidéo tournée sur le plateau de la télévision d’Etat Russe Rossiya-1 dans les derniers jours d’avril a beaucoup été diffusée sur Internet. Elle est la preuve de la propagande du gouvernement à l’encontre de sa population. Les invités sur le plateau, députés du Parlement russe et chroniqueurs, y vantent les capacités de frappes de Moscou contre de potentiels ennemis et soutiens de l’Ukraine. Une infographie est montrée : on aperçoit des trajectoires oranges sur un fond de carte européen avec des capitales de membres de l’Otan comme points d’impact. Alexeï Jouravlev, un élu de la Douma (l’Assemblée russe), est particulièrement véhément : il propose d’utiliser contre les ennemis de la Russie un missile de dernière génération appelé Sarmat. Pour illustrer cette proposition, la présentatrice énonce le temps que mettrait, supposément, ce missile balistique à atteindre des capitales européennes depuis l’enclave russe de Kaliningrad, au nord de la Pologne : «Jusqu’à Berlin, il faut compter 106 secondes. De Kaliningrad jusqu’à Paris – 200 [secondes]. Si c’est Londres qui vous intéresse – 202 secondes.»
Cette affirmation qu’un missile Sarmat pourrait toucher Paris en 200 secondes est fausse pour plusieurs raisons. D’abord, le missile balistique intercontinental Sarmat est encore en développement et donc pas encore fonctionnel. Deuxième affirmation absurde : ce missile serait lancé à partir d’une endroit où aucun silo de tir n’est présent. Enfin, le temps de 200 secondes pour toucher Paris est de toute façon fantaisiste, comme l’explique Benjamin Gravisse, un politologue spécialiste de l’armée russe : «Les valeurs indiquées par Rossiya-1 sont absurdes (et je reste poli). Ils se sont contentés de diviser la distance par la vitesse maximale… en ligne droite d’un ICBM. C’est con et ça ne repose sur rien de crédible, vu qu’un ICBM ça ne vole pas en ligne droite, ça c’est le job d’un missile de croisière. […] Si ça peut vous donner une première idée, il faut compter environ six minutes pour mettre les charges nucléaires d’un ICBM sur un profil de vol balistique avant de leur permettre d’entamer leur descente vers la zone à frapper.»
L’idée est ici de rassurer les Russes en leur faisant croire que leur gouvernement est en capacité de frapper et détruire les pays européens possédant l’arme nucléaire (la France et le Royaume – uni) sans qu’ils puissent riposter, ce qui est faux. De fait, la Russie dispose d’un arsenal nucléaire varié et parfaitement opérationnel. Le pays pourrait toucher Paris sans problème avec un tir de missile intercontinental depuis son sol, depuis un sous-marin ou un avion. En combien de temps ? C’est difficile de le dire en fonction du projectile utilisé et de la zone de tir. Mais ce discours se garde bien aussi de préciser qu’une frappe sur des membres de l’Otan déclencherait nécessairement une riposte des Etats-Unis.
D’après un article du blog CheckNews de Libération.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.