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L’évolution de la démographie mondiale

D’après les dernières données démographiques de l’Organisation des Nations unies, publiées lundi 11 juillet, la Terre devrait compter huit milliards d’humains à partir du 15 novembre 2022. C’est un milliard de plus qu’en 2010, deux milliards de plus qu’en 1998 et cinq milliards et demi de plus qu’en 1950.
Les démographes de l’ONU, considèrent comme « sûre à 95 % » la probabilité que nous soyons entre 8,9 et 12,4 milliards en 2100. Le cap des dix milliards d’habitants pourrait être atteint en 2059 pour se stabiliser ensuite, d’après un scénario « moyen », autour de 10,4 milliards d’humains dans les années 2080. Ce scénario s’explique par le fait que chaque femme donne naissance à de moins en moins d’enfants : de 2,3 actuellement, le taux de fécondité pourrait tomber à 1,8 en 2100, marquant « la fin du renouvellement des générations ».
L’Inde va devenir le pays le plus peuplé au monde, détrônant une Chine qui devrait connaître un déclin absolu de sa population dès 2023. En Chine, en effet,le nombre d’enfants par femme s’établit à seulement 1,18. Actuellement, la Chine et l’Inde ont chacun 1,4 milliard d’habitants. En 2050, les Indiens seront 1,668 milliard et les les Chinois 1,317 milliard.
Alors qu’elle héberge aujourd’hui près d’un humain sur trois, l’Asie de l’Est et du Sud-Est devrait être supplantée d’ici à une quinzaine d’années par l’ensemble composé de l’Asie centrale et de l’Asie du Sud. C’est le fait de la croissance démographique indienne, mais également de celle observée notamment au Pakistan, pays appelé à passer bientôt devant l’Indonésie et à se rapprocher en nombre d’habitants des Etats-Unis, tout comme en Afrique le Nigeria, pays qui devrait monter sur la troisième marche du podium de la démographie mondiale à la fin du siècle.
Au cours des trois prochaines décennies, une soixantaine de pays ou de régions vont au contraire voir leur population diminuer de 1 % ou plus par an. Les deux tiers de l’humanité vivent en effet dans un pays ou une région où la fécondité est inférieure à 2,1 naissances par femme, niveau requis pour que les populations à faible mortalité se stabilisent à long terme. L’Europe et l’Amérique du Nord devraient atteindre leur pic démographique et commencer à connaître un déclin à la fin des années 2030, en raison de la persistance de faibles niveaux de fécondité, inférieurs à deux naissances par femme depuis le milieu des années 1970, et en raison, dans certains pays, de taux d’émigration élevés.

D’après un article du Monde.fr

Le vote d’une résolution de l’ONU

L’Assemblée générale de l’organisation des nations – Unies vient de voter une résolution, non contraignante (et donc inutile) pour exiger que la Russie cesse son agression contre l’Ukraine. L’intérêt est dans l’examen des votes : la Russie a évidemment voté contre, accompagnée par la Biélorussie, la Corée du Nord, l’Érythrée et la Syrie. 34 pays se sont aussi abstenus (Algérie, Angola, Arménie, Bangladesh, Bolivie, Burundi, République Centrafricaine, Chine, Congo, Cuba, Salvador, Inde, Iran, Irak, Kazakhstan, Kirghizistan, Laos, Madagascar, Mali, Mongolie, Mozambique, Namibie, Nicaragua, Pakistan, Sénégal, Afrique du Sud, Soudan du Sud, Sri Lanka, Soudan, Tadjikistan, Ouganda, Tanzanie, Vietnam, Zimbabwe). 140 pays ont soutenu la résolution.

Internet en Afrique

Selon le rapport 2021 de l’Union internationale des télécommunications sur la connectivité numérique dans le monde, 33% de la population dans la région Afrique (hors Etats arabes) utilise Internet. Si entre 2019 et 2021 l’utilisation d’Internet a augmenté de 23% en Afrique, l’accès au web reste difficile.
La moitié des citadins africains sont en ligne contre seulement 15% de la population rurale. A l’inverse, près de 30% de la population rurale ne peut absolument pas accéder à Internet.
18% de la population africaine n’a aucune couverture de réseau mobile (5% à l’échelle du monde) et 11% des Africains ne disposent que d’une couverture 2G.
Le continent africain est la région du monde où la bande passante internationale – débit de transmission d’un pays vers le reste du monde – est la plus faible. Un internaute africain en utilise un peu plus de 50 kbits, soit environ sept fois moins qu’un Européen (340 kbits/utilisateur).
Une connexion internet fixe représente 18,6% du Revenu national brut par habitant (2,8% pour la moyenne mondiale). La connexion par mobile se révèle moins onéreuse et représente 4,4% du RNB par tête (1,2% du RNB par habitant à l’échelle mondiale).
24% de femmes africaines utilisent Internet contre 35% des hommes et cet écart digital se creuse.