Étiquette : Asie

Un important accord de libre-échange en Asie

Quinze pays d’Asie et du Pacifique ont signé dimanche 15 novembre un important accord commercial de libre-échange à l’occasion du sommet virtuel de l’Asean, l’Association des nations du sud-est asiatique, qui avait débuté jeudi.
Cet accord, voulu par la Chine depuis 2012, est baptisé Partenariat régional économique global, veut créer une zone de libre-échange entre la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande et les dix membres de l’Asean : l’Indonésie, la Thaïlande, Singapour, la Malaisie, les Philippines, le Vietnam, la Birmanie, le Cambodge, le Laos et le Brunei.
A eux quinze, les membres du Partenariat régional économique global représentent 30% du PIB mondial et plus de 2 milliards d’habitants.

D’après un article de France Info.

Le Myanmar (la Birmanie) accusé de génocide devant la Cour Internationale de Justice

L’armée birmane est accusée de s’être livrée, en 2016 et en 2017, à des actes génocidaires contre la minorité musulmane des Rohingya après qu’une guérilla affirmant se battre en leur nom eut attaqué des gardes-frontières et des policiers birmans, faisant une trentaine de morts parmi les forces de sécurité. La répression militaire, qui fut d’une ampleur considérable, a forcé plus de 700 000 Rohingya à se réfugier au Bangladesh voisin pour fuir massacres, exécutions sommaires et viols perpétrés par les soldats birmans. Une dizaine de milliers de Rohingya auraient été tués durant la répression, selon les Nations unies.
C’est une plainte pour génocide, déposée le 11 novembre par la Gambie, petit pays de l’Ouest africain à majorité musulmane, qui a porté l’affaire devant la Cour Internationale de Justice au nom de l’Organisation de la coopération islamique.

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Made in Bangladesh

Shimu, 23 ans, travaille dans une usine textile à Dacca, au Bangladesh. Face à des conditions de travail de plus en plus dures, elle décide avec ses collègues de monter un syndicat, malgré les menaces de la direction et le désaccord de son mari. Le site Zéro de Conduite propose un dossier pédagogique pour étudier ce film qui sort en salle le 4 décembre.

Le statut de Hong Kong

Hong Kong est un petit territoire de 1100 km2, au sud-est de la Chine. Comme Macao, il s’agit d’une Région administrative spéciale de la République populaire de Chine. C’est pourquoi on parle d’un territoire « semi-autonome », qui a sa propre constitution qui prévoit en principe des élections au suffrage universel et qui dispose de sa propre monnaie, le dollar hongkongais, indexé sur le dollar américain. Hong Kong possède également son propre système judiciaire, mais aucune indépendance en matière de diplomatie et défense. Les droits fondamentaux, parmi lesquels l’indépendance de la justice, la liberté d’expression, de la presse, d’association, de religion, intellectuelle et le droit de grève, sont garantis.
Hong Kong tient ce statut de son histoire. Faisant partie de la Chine, il est occupé par les Anglais au XIXe siècle. Pour les Britanniques, le « port aux parfums » est un important comptoir maritime ainsi qu’un point d’entrée vers le continent chinois, via la rivière des Perles, qui mène directement à Canton. Dans les années 1980, alors que des territoires voisins de Hong Kong doivent être rendus à la Chine à l’expiration d’un bail de 99 ans, Londres et Pékin négocient le retour de la colonie dans le giron chinois. Le Royaume-Uni de Margaret Thatcher accepte de se retirer de Hong Kong en 1997. En échange, Pékin s’engage à respecter, temporairement, le système économique capitaliste qui y règne jusqu’en 2047.
En théorie, Hong Kong dispose donc d’un pouvoir exécutif qui, si la loi fondamentale était respectée, devrait être élu au suffrage universel. Mais ce n’est pas le cas et la personne à la tête de cette région semi-autonome est en réalité désignée par un comité de 60 grands électeurs, majoritairement fidèles à Pékin dont 30 sont élus au suffrage universel et 30 sont élus dans 28 groupes socio-professionnels dans lesquels seule une minorité a le droit de vote.

Le retour de la famine en Corée du Nord ?

Peuplée de 25 millions d’habitants, la Corée du Nord est menacée par la famine alors que 43 % de la population souffre déjà de malnutrition. Selon un récent rapport conjoint du Programme alimentaire mondial et de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, le pays a en effet enregistré l’an passé une récolte en baisse de 12 %, la pire depuis 2008.
Cette situation inquiétante pourrait s’aggraver dans les prochains mois à cause de la sécheresse, jugée la plus sévère depuis 37 ans, selon les autorités nord-coréennes.
Depuis janvier, le régime a réduit les rations de nourriture distribuées à sa population à 300 grammes par jour, contre 380 l’an passé, laissant craindre une prochaine crise humanitaire et ravivant le souvenir de la grande famine des années 1990 qui a fait jusqu’à un million de morts, au lendemain de la chute de l’URSS.
Il est très possible toutefois que le dictateur nord-coréen accentue l’ampleur réelle des difficultés actuelles dans le cadre de sa campagne diplomatique en faveur de la levée des sanctions internationales.

D’après un article du journal Le Figaro du 29 mai.

Taïwan légalise le mariage entre personne du même sexe

Le Parlement taïwanais a légalisé, vendredi 17 mai, le mariage entre personnes de même sexe, devenant le premier pays à le faire en Asie. Les députés taïwanais ont largement voté une loi permettant aux couples homosexuels de former « des unions permanentes exclusives » ainsi qu’une clause qui leur permet de demander une inscription par l’administration au « registre des mariages ».
En mai 2017, la Cour constitutionnelle de Taïwan avait rendu un arrêt jugeant anticonstitutionnel le fait de priver les personnes de même sexe du droit de se marier. La Cour avait alors donné jusqu’au 24 mai 2019 au gouvernement pour modifier la loi, en précisant que le mariage pour tous deviendrait une réalité si rien n’était fait.

D’après un article de France Info.