La Cours suprême des Etats – Unis vient de révoquer le droit constitutionnel à l’avortement, laissant chaque état décider de l’interdire ou non, comme avant 1973. Le Missouri a déjà annoncé interdire l’avortement et douze états au moins vont sans doute l’imiter.
Toute l’aberration de la liberté à l’américaine en deux articles
J’évoquais hier la fin de la guerre froide et la défaite idéologique de l’URSS avec l’installation d’un restaurant McDonald’s à Moscou, en 1990. La fermeture des 850 restaurants russes de l’enseigne mondialement connue, suite à l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, ne va évidemment pas infléchir la politique de Vladimir Poutine.
La Cour suprême américaine s’apprête sans doute à revenir sur l’arrêt Roe v. Wade, qui a estimé que la Constitution américaine protégeait le droit des femmes à avorter. « Nous estimons que Roe v. Wade doit être annulé », écrit dans un texte le juge conservateur Samuel Alito, pour qui le droit à l’avortement n’est protégé par aucune disposition de la Constitution et ne fait pas partie de l’histoire et des traditions du pays. Début décembre 2021, les neuf magistrats américains ont tenu une audience préliminaire sur une loi restreignant l’accès à l’interruption volontaire de grossesse au Mississippi. Ils doivent déterminer, dans une décision attendue en 2022, si le texte est conforme à la Constitution. Certains observateurs redoutaient que la plus haute juridiction du pays, à majorité conservatrice, ne renverse la seule jurisprudence qui garantit ce droit dans l’ensemble des Etats-Unis et le texte mentionné ci-dessus semble leur donner raison. Au niveau fédéral, l’interruption volontaire de grossesse a été légalisée en 1973 par un arrêt de la Cour suprême, dans l’affaire Roe v. Wade, opposant l’Etat du Texas à une Américaine qui n’avait pas pu avorter. A cette époque, 35 Etats criminalisaient encore l’avortement. Mais les juges ont estimé que la Constitution garantissait le droit à l’autonomie et, à ce titre, permettait aux femmes de décider si elles voulaient mettre un terme à leur grossesse. Cette jurisprudence fixe également le cadre légal de l’accès à l’avortement. Il précise ainsi que l’IVG est autorisée jusqu’au seuil de viabilité, c’est-à-dire le stade à partir duquel un fœtus peut survivre en dehors de l’utérus. L’avortement est donc légal jusqu’à environ 24 semaines de grossesse, sur l’ensemble du territoire américain. En faisant de l’avortement un droit fondamental, Roe v. Wade a permis de poursuivre en justice les Etats qui tente de faire passer des lois restreignant ou interdisant l’IVG et de faire invalider ces textes. L’arrêt Roe v. Wade fonctionne comme un seuil minimum : un Etat ne peut pas faire moins, mais il peut faire plus. Si les juges venaient à renverser l’arrêt de 1973, une vingtaine d’Etats interdiraient probablement immédiatement l’IVG, soit en raison de lois qui précédaient Roe et seraient à nouveau applicables, soit en raison de textes adoptés depuis et qui entreront automatiquement en vigueur si l’arrêt est renversé. On estime que plusieurs autres Etats républicains légiféreraient rapidement en ce sens. En définitive, l’avortement serait interdit dans plus de la moitié des Etats américains.
Il est traduit instantanément en français québécois.
Le discours sur l’état de l’Union est un rendez-vous politique annuel aux États-Unis. Le président en exercice y présente son programme pour l’année devant le Congrès, c’est-à-dire la réunion de la Chambre des représentants et du Sénat, à Washington. Il y a très souvent une grande partie du discours consacrée à la politique étrangère.
En 1781, durant la guerre d’Indépendance américaine, Nathan Prius vend des petits billets dans l’armée de Washington dans lesquels il relate les nouvelles du front. George Ellis lui propose de publier ses articles dans son journal, mais rapidement il s’en attribue la paternité. Meurtri par cette trahison, Nathan Prius décide de lancer son propre journal, premières pages de ce qui deviendra bientôt un empire de la presse, traversant les décennies, témoin privilégié de toutes les époques. Ce premier tome est celui d’une série créée par le scénariste Patrice Ordas, qui avait tout imaginé pour Le Journal : une famille, les Prius, dont il a dressé l’arbre généalogique de 1765 à nos jours, donnant à chacun de ses membres une dimension, et un rôle dans l’essor de ce qui deviendra peu à peu un groupe de presse. Un principe, aussi, pour le Liberty Sentinel, le périodique dont il allait conter la destinée, et dont les rédacteurs devaient exprimer ce qu’ils avaient vu en collant à cette devise : « Nous étions là ». Si Patrice Ordas est décédé en 2019, la collection Grand Angle a tout de même confié le dessin de cette épopée journalistique à Philippe Tarral.
1) Great Lakes : 60,7 millions d’habitants (55,5 millions en 2010) incluant Chicago, Toronto et Detroit 2) Northeast : 58,4 millions (52,3 millions en 2010) avec New York, Boston, Philadelphia et Washington 3) Southern California : 29 millions (24,4 millions en 2010) incluant Los Angeles, San Diego et Las Vegas 4) Texas Triangle : 24,8 millions (19,7 millions) avec Houston, Dallas, San Antonio et Austin 5) Piedmont Atlantic : 21,7 millions d’habitants (17,6 millions en 2010) avec Atlanta 6) Florida : 21,5 millions d’habitants (17,3 millions en 2010) incluant Miami, Orlando et Tampa Bay 7) Northern California : 16,4 millions (14 millions) comprenant San Francisco, San Jose et Oakland 8) Gulf Coast : 16,3 millions d’habitants (13,4 millions en 2010) avec Houston et la Nouvelle Orléans 9) Cascadia : 13,5 millions d’habitants (12,4 millions en 2010) comprenant Vancouver, Seattle et Portland 10) Arizona Sun Corridor : 7,8 millions d’habitants (5,6 millions en 2010) avec Phoenix 11) Front Range : 6,9 millions d’habitants (5,5 millions en 2010) autour de Denver
"D’un côté Alexandre Dumas, de l’autre Jules Verne."… et au milieu Freinet (d'après Michel Tournier)
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