Catégorie : Adaptations

Une série télé que j’attends

Alors que je relis Fortune de France, le premier tome de la série écrite en 13 volumes par Robert Merle, je découvre qu’il va être adapté en série par le réalisateur Christopher Thomson, qui a acquis les droits de cette saga. La série sera composée de deux saisons de six épisodes de 52 minutes chacune. Le tournage se déroule entre mars et juin 2023, dans le Périgord. Voici le casting, que je ne connais pas : Nicolas Duvauchelle (Jean de Siorac), Lucie Debay (Isabelle de Caumont), Guillaume Gouix (Jean de Sauveterre), Grégory Fitoussi (Bertrand de Fontenac), Blandine Bellavoir (Cathou), Antoine Gouy (Gamelin), Simon Zampieri (Pierre de Siorac), Lou Lampros (Hélix), Angelina Woreth (Diane de Fontenac), Marcel Thompson (François de Siorac), Ophélie Bau (Franchou), Louis Durant (Samson), David Ayala (Cabusse), Isabelle De Hertogh (Maligou), Émilie Incerti (Barberine).
Evidemment, je me pose la question de l’adaptation des 12 volumes suivants…

Les Trois mousquetaires en série

France TV propose une adaptation des Trois mousquetaires en une série théâtrale de dix épisodes (d’une vingtaine de minutes chacun). Elle est l’oeuvre du Collectif 49701. Dans cette transposition de l’intrigue à notre époque, les mousquetaires n’ont ni cape ni épée, les gardes du cardinal y sont incarnés par la police nationale et les acteurs jouent tous plusieurs rôles. Mais le texte du roman est préservé et le résultat est intéressant. Je vais essayer de montrer cette série aux élèves du dispositif après les vacances de février.

Un nouveau Les trois mousquetaires au cinéma

Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas est l’un de mes romans préférés, que je relis régulièrement depuis l’enfance. Je ne rate donc aucune adaptation télévisuelle ou cinématographique, même calamiteuse, comme récemment. Celle-ci a l’air pleine d’action et de beaux décors. Reste à savoir si elle sera un peu fidèle à l’oeuvre originale.  

Claude Michelet (1938 – 2022)

Claude Michelet en 1975 dans l’émission Apostrophes.

Il était le fils du résistant et ministre Edmond Michelet. Il avait arrêté ses études à Paris pour se consacrer à l’agriculture et à l’écriture. Agriculteur le jour, écrivain des paysans la nuit, Claude Michelet écrivit une trentaine de romans sur la vie paysanne. Il participa à la création de l’école de Brive, avec Michel Peyramaure, Christian Signol et Gilbert Bordes (même s’il a toujours contesté cette appellation comme « Une invention de journaliste récupérée par Robert Laffont »).
Claude Michelet a connu le succès avec l’histoire de la famille Vialhe, une très belle saga en quatre livres qui suit cinq générations de paysans dans un village fictif de la Corrèze, entre la fin du XIXe et le milieu du XXe siècle. Les deux premiers romans furent adaptés en une série télévisée en six épisodes en 1984 La lecture de ces romans et le visionnage de cette série, partagés avec ma mère et ma grand-mère, constitue l’un de mes beaux souvenirs d’enfance.

Un film sur la dernière ordalie ordonnée en France

En 1977, Ridley Scott réalisa Les Duellistes, magnifique récit historique relatant l’opposition de deux officiers français à travers une série de duels sur une décennie au début du 19e siècle. Près de 45 ans plus tard, il  donne à voir un nouveau duel historique. Adapté du roman Le Dernier duel : Paris, 29 décembre 1386 d’Éric Jager, The Last Duel raconte l’histoire vraie du chevalier Jean de Carrouges affrontant son rival Jacques Le Gris en duel judiciaire (ou ordalie) pour laver l’honneur de sa femme Marguerite de Thibouville qui accusa Jacques Le Gris de l’avoir violée durant l’absence de son mari.
Le film sortira en salle le 13 octobre prochain.

Un balcon en forêt en DVD

Peu connu, le film, co­-produit par Antenne 2 est sorti brièvement en salle avant sa diffusion télévi­sée en 1979. Son réalisateur, Michel Mitrani, fut le défenseur d’une télévision exi­geante, portant les grands textes à la connaissance du public (il adapta Beckett, Sartre, Duras ou Ionesco). Un balcon en forêt témoigne de cette exigence, donnant corps au texte de Julien Gracq, réputé difficile et aride, car fondé sur l’attente et l’incertitude durant la « drôle de guerre ». Un balcon en forêt considère en effet la guerre sous son jour le plus aberrant, celui de l’inaction, du désœuvrement, du vide avec le perpétuel ajournement du combat, l’invisi­bilité d’un ennemi dont on vient même à douter.