Catégorie : Théâtre

Pour faire du théâtre en ULIS ?

C’est l’histoire d’une bibliothèque, la nuit. Le livre de géographie en a assez d’être classé à la lettre G, il décide donc d’entreprendre un petit voyage… En chemin, il va rencontrer de drôles d’énergumènes (l’encyclopédie mal lunée, le livre catalan, le livre des gros mots…) et se fera des amis (le livre de nouvelles qui lui donne sa jaquette, le manuscrit qui se sent toujours un peu rejeté). Mais il trouvera face à lui le livre de la police de l’air et des frontières, qui n’est pas content que l’ordre habituel des rayonnages soit bousculé.

Cette courte pièce de théâtre distribue 16 rôles « identifiés » en plus d’autres livres sans titre. Elle me semble adaptée au public du dispositif et, en plus, leur ferait jouer le rôle d’un livre, ce qui est un peu amusant ! 

Un travail sur la langue en ULIS

J’ai trouvé sur le blog Le cartable de Magistra Clara des exercices d’écritures   à réutiliser en ULIS et notamment un travail sur le modèle de la pièce Un mot pour un autre de Jean Tardieu. Je ne connaissais pas ce texte et je pense l’utiliser, au moins en extrait, avec les élèves du dispositif. Ce sera l’occasion d’enrichir le vocabulaire tout en s’amusant.

Une pièce originale et audacieuse

La compagnie Cafarnaüm, qui se produit au théâtre Louis Jouvet de Belfort a décidé de mettre en scène Mein Kampf (farce), qui raconte Adolph, avant Hitler. C’est l’histoire d’un jeune paysan autrichien pauvre, mal dégrossi, mégalomane, hypocondriaque et antisémite qui débarque à Vienne. Il est alors hébergé dans un asile pour clochards tenu par un vieux juif, vendeur de Bibles et de Kama Sutra, qui va tenter de lui apprendre les bonnes manières.
L’auteur de la pièce est George Tabori (1914-2007), un juif hongrois qui a perdu son père dans le camp d’Auschwitz alors que sa mère, elle, a été sauvée de la mort par un nazi. De ce paradoxe est née cette pièce burlesque créée au Burgtheater, à Vienne, en 1987. La première a lieu ce vendredi 18 novembre.
Mein Kampf (farce) de Georges Tabori, mise en scène de Manuelle Lotz. Du 18 au 29 novembre 2022 au Théâtre Louis Jouvet, 10 rue Charles Gounod, 90000 Belfort. Tarifs : 15-10 euros – Renseignements et réservations sur le site de la compagnie Cafarnaüm.

D’après un article de France Info.

10 % – de la discrimination au harcèlement par la compagnie Le Safran 76

Une belle expérience menée au collège de Clères.

Ah Ernesto!

Description

Lors de cette dernière semaine la compagnie Le Safran est intervenue au collège auprès de deux classes de quatrième dont la mienne pour sensibiliser les élèves au harcèlement et aux discriminations…J’avoue avoir trouvé leur intervention extraordinairement bien pensée et elle a eu un fort impact auprès des élèves….

Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Il se fonde sur le rejet de la différence et la stigmatisation de certaines caractéristiques. Une étude récente révèle que 10% des élèves français subissent des actes de harcèlement entre pairs.
Théatre invisible et laboratoire, réalisation vidéo, spectacle participatif et interactif, et débat.

Objectifs du parcours
– Travailler sur les notions de discrimination, de stigmatisation, d’arbitraire et de harcèlement,
– Favoriser l’empathie au sein du groupe,
– Evaluer sa capacité de résistance face à une injustice et/ou à la peur,
– Prendre conscience de son comportement…

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Jean – Claude Carrière (1931 – 2021)

Il y a beaucoup d’oeuvres de Jean – Claude Carrière que j’apprécie fortement  : La controverse de Valladolid, pièce qu’il a écrite puis adaptée pour la télévision, son adaptation de Bouvard et Pécuchet de Flaubert, pour la télévision également. Au cinéma, j’ai aimé son travail sur Le Tambour, Le Retour de Martin Guerre, Danton, Le retour de Casanova ou Le Hussard sur le toit

Claude Brasseur (1936 – 2020)

Pour moi, Claude Brasseur était surtout le Fouché du Souper de Jean-Claude Brisville. Dans cette archive, ces deux monstres du théâtre et du cinéma, parlent de cette pièce de théâtre et d’autres choses encore.

Ci-dessous, un document étonnant : la rencontre entre Claude et Pierre Brasseur, orchestrée par Patrick Sébastien pour l’émission De l’autre coté du miroir, en 2003 ou 2004. Ce que dit Claude Brasseur à la fin, sur ses retrouvailles avec son père après sa mort, est intéressant.