C’est le sujet de cette émission de Carbone 14.
Étiquette : La révolution néolithique
L’académie de Poitiers propose deux activités sur la préhistoire, à destination des sixièmes, exploitant les ressources locales. Il y a une activité sur le paléolithique autour de la grotte de la Chaise et une autre sur le néolithique avec le village du Peu de Charmé.
À la faveur de la fonte des glaces, en 2003, après trois jours de marche, une randonneuse qui tentait l’ascension jusqu’au col du Schnidejoch découvre un objet étrange d’environ 40 centimètres de long qu’elle ne parvient pas à identifier. Intriguée, elle l’emporte et décide de le faire examiner par une archéologue du musée d’Histoire de Berne. Cette dernière se rend compte qu’il s’agit d’un morceau de carquois resté enfermé près de 5000 ans dans la glace !
Depuis 2003, la fonte du glacier a dévoilé peu à peu de nombreux éléments d’équipement d’un chasseur du néolithique : carquois, morceau de pantalon en cuir, cordes fabriquées en tendon d’animal, restes d’une chaussure, manteau en fibre végétale, et même un arc et des flèches figurent parmi les objets qui furent retrouvés dans le massif de l’Oberland, dans les Alpes suisses.
D’après les analyses au carbone 14, tous ces artefacts datent de la même époque et appartiennent à la même personne. L’homme, que les archéologues suisses surnomment Schnidi, a vécu près de 5000 ans avant notre ère. Tout au long de l’intéressant reportage disponible en replay sur France 5 (jusqu’au 5 novembre), les scientifiques tentent d’en apprendre davantage sur Schnidi. Que lui est-il arrivé ? A-t-il été attaqué ? Pourquoi ses affaires ont-elles été retrouvées à une si haute altitude ? Autant de questions abordées par les archéologues, à qui il ne manque qu’une découverte : la dépouille de l’homme, qui permettrait peut-être de lever le voile sur ce mystère archéologique.
En plus du documentaire, un livre est paru sur la découverte en septembre 2020. Je pense me le procurer rapidement tant cette découverte me rappelle celle d’Otzi, un autre homme du néolithique dont le corps momifié avait été découvert en 1991 dans les Alpes italiennes.
C’est une émission de Carbone 14.
Ces extraits sont issus du documentaire assez décrié Aux origines des civilisations. Ces extraits peuvent toutefois être utilisés en sixième, avec des précautions, je pense.
Alors que les chercheurs avaient déjà étudié les restes de nourriture dans les intestins d’Ötzi, ils n’avaient pas pu examiner la totalité de son dernier repas parce qu’ils ne parvenaient pas à trouver son estomac. Il a finalement été localisé à l’aide d’un scanner, retroussé sous sa cage thoracique près des poumons rétrécis.
Grâce à une combinaison de méthodes comprenant des correspondances ADN et des inspections microscopiques, les chercheurs y ont trouvé des traces de viande de cerf rouge et de bouquetin des Alpes (B), du blé ancien et de beaucoup de graisse de bouquetin, probablement pour se préparer à la traversée des montagnes en faisant des réserves d’énergie. Ils ont également découvert des traces de fougères toxiques (C), ce qui est étonnant. Les scientifiques avancent qu’Otzi mangeait peut-être de la fougère pour se débarrasser des parasites qui avaient été découvert dans ses intestins précédemment. Ou bien Ötzi a pu manger les fougères comme complément alimentaire, une pratique connue parmi certains groupes indigènes. Ou encore qu’il avait enveloppé sa viande séchée dans des feuilles de fougère; une partie étant ainsi entrée dans son intestin involontairement.
D’après un article du blog Les découvertes archéologiques.
Des fouilles en République de Géorgie ont mis au jour des traces de la plus ancienne vinification au monde. Les fouilles se sont concentrées sur deux sites du néolithique ancien (6000-4500 avant JC) nommés Gadachrili Gora et Shulaveris Gora, à environ 50 kilomètres au sud de la capitale moderne Tbilisi.
Des fragments de poterie trouvés sur les sites ont été analysés par les scientifiques de l’Université de Pennsylvanie. Les nouvelles méthodes d’extraction chimique ont confirmé qu’il y avait de l’acide tartrique, un composé du raisin et du vin ainsi que trois acides organiques associés, dans les résidus provenant de huit grandes jarres.
La découverte permet de dater l’origine de la pratique à la période néolithique, aux environs de 6000 avant JC, la repoussant de 600 à 1000 ans avant l’ancienne date acceptée. Auparavant, les plus anciennes traces chimiques de vin remontaient à 5400-5000 avant JC dans la région des Monts Zagros en Iran.
Pour les chercheurs, les données archéologiques, chimiques, botaniques, climatiques et radiocarbones fournies par les analyses démontrent que la vigne eurasienne, Vitis vinifera, était abondante autour des sites étudiés. Elle poussait dans des conditions environnementales idéales, au début de la période néolithique, similaires aux régions viticoles en Italie et dans le sud de la France aujourd’hui.
Dans la société de ces villages néolithique, la boisson et l’offrande du vin devait imprégner presque tous les aspects de la vie, de la pratique médicale aux célébrations spéciales, de la naissance à la mort, aux repas quotidiens.
D’après un article du blog Les découvertes archéologiques.
L’habitat préhistorique des Orcades m’a toujours fasciné depuis que je l’ai découvert dans un album de la Vie privée des hommes (même si depuis les archéologues pensent que les maisons étaient recouvertes d’un toit en dur et non de peau comme dans l’illustration de Pierre Joubert). J’aimerai aller sur place un jour.

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