

C’est à voir à la télévision ce soir, sur France 2. D’abord le téléfilm Les enfants des Justes, à 21h, avec Mathilde Seigner, Gérard Lanvin et Philippe Torreton. Puis le documentaire La rafle des notables, à 23h, à propos du premier convoi de déportation de juifs de France, partis pour Auschwitz le 27 mars 1942.
En 1944, Clemens Rüther, sous-officier de la Feldgendarmerie, a été affecté à la sécurité du tribunal militaire allemand de Nogent-sur-Marne. A ce titre, il surveilla le procès du groupe de résistants dirigé par Missak Manouchian, l’une des composantes des Francs-tireurs et partisans de la Main-d’Oeuvre immigrée (FTP-MOI). Ce groupe de résistants a été rendu célèbre par l’affiche de propagande fabriquée contre lui au moment du procès, appelée l’Affiche rouge. Le 21 février 1944, il convoya les résistants condamnés à mort jusqu’au Mont-Valérien, lieu de leur exécution. Là, placé en surplomb de la clairière où a déjà pris place le peloton d’exécution, il prit clandestinement trois photographies de leurs derniers instants.
Pendant quarante ans, il conserva ces photographies sans en parler à personne. Ce n’est qu’en 1985, quelques mois avant sa mort, que Clemens Rüther confia ce secret. Jusqu’alors, il n’existait aucune image connues ou conservées d’exécutions au Mont-Valérien où 1007 personnes furent fusillées par les nazis.
D’après un article du site de la fondation de la résistance.
Le premier est en deux parties
Je vous invite à lire, ainsi que les élèves de troisième, cet entretien avec Jenny Plocki, née en 1925 de parents juifs polonais, témoin et survivante de la politique d’extermination des nazis et de la collaboration française dont furent victimes ses parents. Elle réagit à la parution et la lecture du livre Une énigme française. Pourquoi les trois quarts des Juifs en France n’ont pas été déportés.
Je reprends à peu près les activités de l’an dernier. La seule différence concerne la situation de la France, pour laquelle les élèves devront faire des exposés en groupe à partir des documents du manuel et de leurs propres recherches.
En 2014, j’avais parlé ici de la découvertes en 1991 de valises ayant appartenu à la famille Kurzweil, d’origine autrichienne et de confession juive, arrêtées à la fin de l’été 1942 par les gendarmes du régime de Vichy. Cette découverte était le fruit du travail de Pascal Caïla, étudiant en maitrise d’histoire à l’époque.
Je viens d’être contacté par Jean-Charles Pizolatto, qui a rencontré Pascal Caïla en 2020 pour lui proposer de faire un documentaire vidéo sur l’histoire de ces familles et notamment sur Adèle Kurzweil. Après plusieurs mois de travail, le document est disponible en ligne et il voulait me le signaler. Je le remercie pour cela et pour le travail de mémoire que représente ce documentaire.
Il s’agit de trois émissions (les deux autres sont à venir) du Cours de l’histoire.
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