Étiquette : Régime de Vichy et collaboration

Un film et un documentaire sur les juifs en France durant la Seconde Guerre mondiale.

C’est à voir à la télévision ce soir, sur France 2. D’abord le téléfilm Les enfants des Justes, à 21h, avec Mathilde Seigner, Gérard Lanvin et Philippe Torreton. Puis le documentaire La rafle des notables, à 23h, à propos du premier convoi de déportation de juifs de France, partis pour Auschwitz le 27 mars 1942.

Pour comprendre Pétain

Episode 1 : son enfance
Episode 2 : le « vainqueur » de Verdun
Episode 3 : Pétain dans l’entre-deux guerres
Episode 4 : celui qui a mis fin à la IIIe République
Episode 5 : le dictateur et la « Révolution nationale ».
Episode 6 : l’antisémitisme de Pétain
Episode 7 : Pétain et Laval
Episode 8 : Pétain réfugié en Allemagne
Episode 9 : le procès de Pétain
Episode 10 : le pétainisme après Pétain

21 février 1944 : exécution des résistants du groupe Manouchian au Mont-Valérien

Les condamnés photographiés seraient Celestino Alfonso, Wolf Josef Boczor, Emeric Glasz et Marcel Rajman.

En 1944, Clemens Rüther, sous-officier de la Feldgendarmerie, a été affecté à la sécurité du tribunal militaire allemand de Nogent-sur-Marne. A ce titre, il surveilla le procès du groupe de résistants dirigé par Missak Manouchian, l’une des composantes des Francs-tireurs et partisans de la Main-d’Oeuvre immigrée (FTP-MOI). Ce groupe de résistants a été rendu célèbre par l’affiche de propagande fabriquée contre lui au moment du procès, appelée l’Affiche rouge. Le 21 février 1944, il convoya les résistants condamnés à mort jusqu’au Mont-Valérien, lieu de leur exécution. Là, placé en surplomb de la clairière où a déjà pris place le peloton d’exécution, il prit clandestinement trois photographies de leurs derniers instants.
Pendant quarante ans, il conserva ces photographies sans en parler à personne. Ce n’est qu’en 1985, quelques mois avant sa mort, que Clemens Rüther confia ce secret. Jusqu’alors, il n’existait aucune image connues ou conservées d’exécutions au Mont-Valérien où 1007 personnes furent fusillées par les nazis.

D’après un article du site de la fondation de la résistance.

« Ne pas dénoncer n’était pas un acte de résistance ! »

Je vous invite à lire, ainsi que les élèves de troisième, cet entretien avec Jenny Plocki, née en 1925 de parents juifs polonais, témoin et survivante de la politique d’extermination des nazis et de la collaboration française dont furent victimes ses parents. Elle réagit à la parution et la lecture du livre Une énigme française. Pourquoi les trois quarts des Juifs en France n’ont pas été déportés.

Plan de travail pour le chapitre « la Seconde Guerre mondiale, une guerre d’anéantissement »

Je reprends à peu près les activités de l’an dernier. La seule différence concerne la situation de la France, pour laquelle les élèves devront faire des exposés en groupe à partir des documents du manuel et de leurs propres recherches.