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Une bonne nouvelle de Turquie

En Turquie, un tribunal a libéré une femme jugée pour avoir tué son mari violent en estimant qu’elle avait agi en légitime défense. Elle avait été arrêtée en janvier après avoir abattu avec un fusil de chasse son mari qui l’avait menottée et battue pendant des heures et menacée de la tuer ainsi que ses deux enfants. Cela donne un peu d’espoir dans ce pays où les droits des femmes ont été souvent bafoués ces dernières années.

Le gouvernement turc fait encore reculer le droit et les libertés

La Turquie s’est retirée de la Convention d’Istanbul de 2011, obligeant les gouvernements à adopter une législation réprimant la violence domestique et les abus similaires, y compris le viol conjugal et la mutilation génitale. Pour justifier cela, les conservateurs ont affirmé que la charte nuisait à l’unité familiale, encourageait le divorce et que ses références à l’égalité étaient utilisées par la communauté LGBT pour être mieux acceptée dans la société.

Un traité d’extradition entre la Chine et la Turquie

La Chine a annoncé samedi 26 décembre la ratification d’un traité d’extradition avec la Turquie pour accélérer le retour de certains Ouïgours soupçonnés de « terrorisme » et réfugiés en Turquie.
Cela suscite l’inquiétude au sein de l’importante diaspora ouïgoure, estimée à 50 000 personnes, présente en Turquie. La Turquie a en effet des liens linguistiques et culturels avec les Ouïgours, une minorité turcophone et musulmane.
La Turquie est le seul pays à majorité musulmane à avoir jusqu’ici dénoncé publiquement le traitement des Ouïgours, quand le ministre turc des affaires étrangères l’avait ainsi qualifié début 2019 de « honte pour l’humanité ».
Selon des experts étrangers, les autorités chinoises ont interné au moins un million de personnes, surtout ouïgoures, dans des camps que le gouvernement qualifie de « centres de formation professionnelle », destinés à aider la population à trouver un emploi et, ainsi, à l’éloigner de l’extrémisme.

D’après un article du Monde.fr

« Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde »

Le mémorial du génocide arménien de Décines, près de Lyon, a été profané par des inscriptions pro-turques dans la nuit du samedi 31 octobre au dimanche 1er Novembre. « Nique Arménie » peut-on lire en lettres jaunes fluorecentes sur le sol du monument. Le nom du président turc apparaît également sur un mur (les initiales RTE), au dessus de l’inscription « Loup gris » du nom d’une organisation nationaliste turque.
Les représentants la Maison de la Culture Arménienne de Décines ont décidé de porter plainte pour profanation et dégradations de bien.

Des heurts entre les communautés arménienne et turque près de Lyon

Des membres de la communauté arménienne ont manifesté illégalement, mercredi 28 octobre au matin, au niveau du péage de Vienne, sur l’A7, en réclamant la reconnaissance de l’enclave séparatiste du Haut-Karabakh, peuplée majoritairement d’Arméniens, mais située en Azerbaïdjan. En raison de la présence de membres de la communauté turque, la manifestation a dégénérée et fait quatre blessé dans les deux groupes.
Mercredi soir, des dizaines de membres de la communauté turque ont ensuite manifesté, illégalement aussi, à Décines (où se trouve le centre national de la mémoire arménienne) et Vienne, drapeau turc à la main, en criant notamment : « Allah Akbar », « Vous êtes où les Arméniens ?! », « Nique l’Arménie, on va vous baiser » ou encore « Ici c’est la Turquie » . Cette manifestation semble avoir été organisée par « Les Loups gris », une organisation turque ultranationaliste et violente.
La présence policière (nationale, municipale et CRS) importante et les appels à ne pas répondre aux provocations, relayés par les associations arméniennes, ont permis d’éviter des violences physiques.

D’après des articles du Point, du Progrès de Lyon et de LyonMag.