Catégorie : Géographie et littérature

Deux expositions sur Gracq à Paris

Du 2 juin au 22 juillet 2023, la Bibliothèque des Lettres et Sciences Humaines de l’Ecole Normale Supérieure propose l’exposition « Julien Gracq, l’œil géographique », que j’avais raté à Caen. Elle se tient jusqu’au 22 juillet 2023, de 9h à 19h du lundi au vendredi et de 9h à 17h le samedi.
Du 11 juillet au 3 septembre 2023, la Bibliothèque Nationale François Mitterrand expose de son côté quelques uns des manuscrits de l’écrivain qui voyait dans l’inachevé une imperfection et n’était « pas partisan de faire à l’invité visiter les cuisines ». A visiter de 10h à 19h du mardi au samedi et de 13h à 19h le dimanche.

Il y a forcément quelque chose à faire avec ces albums et romans

J’ai depuis très longtemps dans ma bibliothèque les trois volumes de l’Atlas des géographes d’Orbae de François Place. Cet auteur et illustrateur a imaginé vingt-six pays à partir des lettres de l’alphabet et a écrit une une histoire se déroulant dans chacun, agrémentée de magnifiques illustrations. 

J’ai découvert aujourd’hui qu’il était revenu sur ce projet avec deux romans, réunis dans un coffret pour lequel il a proposé une carte localisant les vingt-six pays sur un planisphère rappelant notre monde ainsi que les nouveaux espaces décrits dans les deux livres.

La lecture de ces albums m’évoque le cycle des contrées, les romans de Jacques Abeille, dont j’ai parlé ici. Mais aussi celui de la série de bandes dessinées des Cités obscures.

De l’atlas en trois volumes (réédité depuis en deux) ont été tirées plusieurs histoires illustrées qui peuvent avantageusement trouver leur place dans une bibliothèque de classe.

De nouveau Coruscant

Station Metropolis direction Coruscant est un ouvrage à paraitre d’Alain Musset, déjà auteur de De New York à Coruscant dans lequel il faisait la géographie de la ville-planète des films Star Wars. On peut télécharger ici le sommaire, l’introduction et le premier chapitre de ce nouvel essai qu’il justifie ainsi : « De fait, entre la mégalopole d’aujourd’hui et la monstruopole de demain, la frontière est ténue. C’est pourquoi il peut être intéressant et révélateur d’étudier ces villes imaginaires comme si elles étaient réelles, en utilisant les idées, les outils et les méthodes de la sociologie, de l’anthropologie ou la géographie urbaine. En effet, la science- fiction accompagne ou anticipe les transformations de la ville et des sociétés urbaines tout comme le font les sciences sociales« .