

Je préfère mon édition du XIXe siècle, mais l’initiative est louable.
Pour la publication de l’Histoire de la Révolution française de Jules Michelet en Pléiade, La Marche de l’Histoire a consacré une émission à cette oeuvre majeure de l’histoire.
Je me suis procuré les quatre premiers volumes de l’Histoire de France dirigée par Joël Cornette et parue chez Belin. Ce sont des synthèses bien écrites, richement illustrées et documentées. La dernière partie de chaque volume, appelée « l’atelier de l’historien », fait heureusement le point sur certaines questions disputées dans le petit monde des historiens. Ainsi, dans le volume consacré au temps de la guerre de Cent Ans, est-il abordé la question de la crise de la fin du Moyen – Âge, de la figure de Jeanne d’Arc et de l’alimentation.
Cette Histoire de France fait suite pour moi à celle de Michelet, de Lavisse et de Duby.
Les premiers historiens et géographes que j’ai lu sont ceux dont les livres ornaient la bibliothèque de ma grand-mère : Ernest Lavisse et Paul Vidal de La Blache (son Tableau de la géographie de la France qui sert d’introduction à l’Histoire de France de Lavisse) ainsi que Jules Michelet.
J’ai également dévoré les volumes de La vie privée des hommes publiés sous la direction du préhistorien Louis – René Nougier et de l’historien Pierre Miquel.
Les années collège et lycée n’ont pas été très riches en lecture historique, mais plutôt bercées par deux « historiens » de la radio ou de la télévision : Alain Decaux (« Alain Decaux raconte » sur Antenne 2) et Eve Ruggiéri (« Eve raconte »)
Mes années d’Hypokhâgne et Khâgne puis d’université m’ont permis de découvrir l’Ecole des Annales et les historiens qui s’y rattachaient : Lucien Febvre, Marc Bloch, Fernand Braudel, Robert Mandrou, Emmanuel Le Roy Ladurie, Georges Duby, Jacques Le Goff, ou Pierre Chaunu.
Du côté de la méthode, je dois sans doute beaucoup à Robert Dubreuil, l’un de mes professeur de classe préparatoire, dont l’ouvrage méthodologique me sert encore parfois.
Et du côté de la géographie me direz-vous ? Il n’y a pas vraiment d’auteurs qui ont retenu mon attention, mais plutôt des professeurs comme Gérard Granier, lors de mon passage en Hypokhâgne et Khâgne, qui m’a appris à lire les paysages et les cartes topographiques. Il y a aussi Denis Retaillé et Yves Guermond, deux professeurs de la faculté de géographie de Rouen qui m’ont enseigné des géographies très différentes.
Le jour de Pâques, je me suis rendu dans une foire à tout géante où j’ai déniché quelques livres intéressants :
– Ma jeunesse par Jules Michelet, édition Gedalge
– Oeuvres de A. de Musset, Charpentier éditeur.
Les deux ouvrages sont du XIXe siècle et ornés de gravures.
– Les chemins à travers les âges en Cévennes et Bas languedoc, de Pierre A. Clément, aux Presses du Languedoc.
Quand je ne vais pas trop bien, j’achète des livres…..
Voici le résultat de ma « descente » à l’Armitière cet après – midi !!
– Dans le scriptorium (Actes Sud) : le dernier roman de Paul Auster. Première impression : il n’est pas bien épais (147 pages). Un homme sans mémoire se réveille dans une chambre sans issue pour lui, mais qui laissera entrer des visiteurs qui semblent le connaître. Sur un bureau, sont soigneusement disposés une série de photographies en noir et blanc, deux manuscrits et un stylo. Intriguant et probablement excellent… Ceci dit, je suis un inconditionnel de Paul Auster.
– Les caractères originaux de l’histoire rurale française (Pocket) : un classique de l’histoire par un maître, Marc Bloch. Ce livre de 1931 reste une référence dans son domaine et l’écriture est d’une limpidité qui fait des envieux.
– Derniers rappels (Rackham) : un roman graphique du même dessinateur que De mal en pis. Une chronique qui suit le parcours de plusieurs américains de nos jours. Une star de la pop, un homme qui n’ose pas avouer à sa femme qu’il a été licencié, une jeune fille qui tente de retrouver son père…
– Les contes du 7ème souffle (Vent d’Ouest) : une relecture des grands contes comme Blanche – Neige, Barbe – Bleue et quelques autres. Cela se passe dans le Japon de l’ère Edo. On suit les aventure d’un samouraï en quête de paix intérieur. Il s’agit de l’intégral des 4 tomes réunis en un seul volume. Le dessin est passé en noir & blanc pour l’occasion, ce que je préfère.
– Les cours au Collège de France de Michelet (Gallimard) : cela fait longtemps que je veux me les acheter (depuis leur sortie en 1995, en fait). Michelet est-il vraiment un historien ? En tout cas, son style et ses idées me séduisent.
– Cours de littérature anglaise par Borges (Seuil) : en réalité, un livre écrit à partir des notes de cours de ses étudiants. L’idée m’a paru intéressante et l’idée de suivre un cours de Borges a fait le reste !
– Chez Borges (Babel) : un livre dans lequel Alberto Manguel raconte les visites qu’il a faites à Borges afin de lui faire la lecture.
Ah, oui, j’ai aussi commandé le livre sur les enfants au XIXe pour les TPE de mes chères Premières ES2. Il devrait arriver en fin de semaine ou en début de semaine prochaine.
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