Catégorie : Premières

Une dure réalité de l’enseignement professionnel

En bac professionnel métallerie, mon fils avait trouvé son stage de seconde à Dieppe alors que nous habitons la banlieue de Rouen. Pour ceux de première et de terminale, nous avions fait appel aux membres de la famille, qui ont cherché tout autour de leurs domiciles, sans succès. Heureusement, l’une des entreprises que j’ai démarché, pas très loin de notre domicile,  a bien voulu prendre à l’essai mon fils, qui y a finalement fait tous ces stages de première et terminale et même ceux de son BTS. La liste d’entreprises que nous avait communiqué le lycée n’était pas du tout à jour, et tous les élèves avait la même. Et le lycée n’avait pas aidé à trouver les stages.

Une application pour la découverte professionnelle

Wilbi est une application gratuite qui permet de découvrir une multitude de métiers. Elle propose de découvrir le quotidien de nombreux professionnels de plusieurs façons :
– en explorant un grand choix de métiers ;
– en s’abonnant au profil d’un professionnel pour recevoir au fil de la journée et durant une semaine une story sur le quotidien de son métier ;
– en approfondissant la découverte d’un métier par l’intermédiaire de ressources complémentaires : des films et séries autour d’un métier, des podcasts à écouter, des fiches sur des métiers à consulter, etc.

Merci au blog Historicophiles pour la découverte. 

Des entretiens avec des historiens et géographes

« Le regard du chercheur » est une rubrique du site Nonfiction lancée en partenariat avec les éditions Hatier , l’Association des Professeurs d’Histoire – Géographie et la revue Historiens & Géographes . L’objectif est d’approfondir certains aspects du programme d’histoire-géographie, géopolitique et sciences-politiques, mais aussi d’offrir aux enseignants des explications sur des points essentiels à partir d’ouvrages récents.

Une modification de la frontière entre la Belgique et la France

En Belgique, un agriculteur, propriétaire de terres bordant le territoire français, a déplacé une pierre qui marquait l’emplacement précis de la frontière, grignotant un peu de la superficie du village français de Bousignies-sur-Roc et repoussant de fait les limites du pays, au mépris d’un traité international de 1820.
Il voulait agrandir discrètement son terrain de de 2 mètres 20, mais il ne savait pas que cette borne historique, posée en 1820 suite au traité dit « des limites », signé à Courtrai, avait été géolocalisée avec beaucoup de précision en 2019. Il a donc été facile de prouver qu’elle avait bougé.
Sur cette bornes en pierre a été gravé une date, « 1819 », année de sa pose, avec sur les faces latérales un « F » pour le royaume de France et, de l’autre côté, un « N » (Nederland) pour celui des Pays-Bas. La Belgique, créée en 1830, n’existait en effet pas encore à l’époque comme royaume indépendant.
Si le propriétaire belge ne replace pas la borne rapidement, l’affaire pourrait remonter jusqu’au ministère des affaires étrangères français.
Voici une histoire qui peut servir en enseignement de spécialité en première au lycée.

D’après un article du Monde.fr