Étiquette : Agriculture

Une ferme urbaine sur l’eau

Une ferme flottante a été mise au point aux Pays-Bas, afin de répondre au manque de terres agricoles et de faire la promotion de l’économie circulaire et des énergies renouvelables. L’installation, accueillant une quarantaine de vaches, se veut auto-suffisante et durable : le fumier est transformé en engrais, l’eau de pluie récupérée pour abreuver les vaches, des partenariats sont noués avec les restaurants pour récupérer leurs épluchures, les brasseurs fournissent des résidus de céréales, le stade et le golf de Rotterdam ainsi que les parcs livrent l’herbe coupée. A côté de la ferme, des panneaux solaires flottants fournissent déjà plus de la moitié de l’électricité.
Tout y est automatisé. Un robot ramasse le fumier, un autre assure la traite 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et un tapis roulant amène de la nourriture aux animaux. Le lait et des yaourt sont proposés à la vente. Bientôt un poulailler et un potager flottants s’ajouteront à l’étable.

D’après un article de France Info.

Et pendant ce temps là…

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En Amazonie brésilienne, la déforestation a plus que doublé en un an, selon des données officielles obtenues par satellite, rapporte l’Agence France-Presse. Pour les onze premiers mois de l’année, qui coïncident avec le début du mandat du président d’extrême droite Jair Bolsonaro, la déforestation a atteint plus de 8970 km². C’est près du double du total de janvier à novembre 2018 (4878 km²).
Le Prodes, un des systèmes utilisés par l’l’Institut de recherches spatiales, organisme public de référence brésilien pour mesurer la déforestation, a montré à la fin de novembre que celle qui ravage l’Amazonie brésilienne a dépassé le seuil de 10 000 km² pour la première fois depuis 2008 entre août 2018 et juillet 2019. Soit une hausse de 43 % par rapport aux douze mois précédents. Ces données révèlent une progression encore plus importante, de 74,5 %, de la déforestation dans les territoires indigènes en un an.
La plus grande forêt tropicale du monde a ainsi perdu 10 100 km² en un an, contre 7033 km² entre août 2017 et juillet 2018.

D’après un article du Monde.fr

Les cartes proviennent de cet article très complet.

La Côte d’Ivoire et le cacao

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Emplacement traditionnel des différentes cultures en Côte d’Ivoire

Le cacao est un produit d’exportation stratégique pour la Côte d’Ivoire. Il représente 10 % du PIB, 40 % des recettes d’exportation, ainsi que des revenus directs et indirects pour près de 5 millions de personnes, sur 23 millions d’Ivoiriens.
Au total, la campagne cacaoyère 2017-2018 devrait se solder par une production nationale de 2 millions de tonnes (soit près de 35% de la production mondiale), gérée par plus de 3000 coopératives. Parmi cette production, les volumes de cacao vendus aux conditions du commerce équitable sont de plus de 150 000 tonnes en 2017, produites par près de 200 coopératives, rassemblant plus de 120 000 producteurs certifiés.
Mais face à une pauvreté persistante, de nombreuses familles rurales font souvent travailler leurs enfants au détriment de leur scolarité et la Côte d’Ivoire est aussi considérée comme une importante destination régionale du trafic d’enfants en provenance des pays frontaliers. Environ 1,2 million d’enfants ont ainsi été engagés dans la cacaoculture en Côte d’Ivoire en 2013-2014, selon l’Initiative internationale pour le cacao (ICI), une organisation créée par l’industrie du chocolat pour lutter contre le travail des enfants dans la filière.

D’après un article du Monde.fr

La culture de l’arachide au Sénégal

Culture historique au Sénégal, introduite par les Portugais au XVIe siècle, l’arachide était le premier produit d’exportation du pays dans les années 60 avant de connaître un déclin dans les années 90 à cause des fluctuations du marché, de la dégradation des sols et de la sécheresse.
La culture de l’arachide demeure toutefois importante dans toutes les régions du pays, mais l’essentiel de la production destinée au marché provient de la partie centrale du pays communément appelée bassin arachidier (régions de Louga, Diourbel, Thiès, Kaolack et Fatick ou elle occupe 45 à 60 % des terres cultivées) et d’une partie de la Haute et Moyenne Casamance.
Lors de la campagne agricole 2017-2018, le Sénégal a enregistré une production record de 1,4 million de tonnes d’arachides. Cette culture occupe près de 70% des actifs dans le monde rural, avec 480 000 ménages cultivant l’arachide selon la Banque mondiale.
La plante occupe une place importante dans le régime alimentaire des familles et ses sous-produits sont utilisés pour l’alimentation du bétail.
L’arachide est aujourd’hui le quatrième produit d’exportation du Sénégal, rapportant chaque année au pays entre 20 et 70 milliards de francs CFA. Pour soutenir les ventes, le gouvernement a suspendu la taxe imposée aux exportations.
La Chine est le principal acheteur de l’arachide sénégalaise mais le gouvernement voudrait développer la transformation de l’arachide sur place.

D’après un article de Jeune Afrique et ce site

Le retour de la famine en Corée du Nord ?

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C’est évidemment le lancement réussi d’un missile balistique intercontinental par la Corée du Nord qui fait parler d’elle en ce moment, mais une nouvelle crise alimentaire s’annonce dans ce pays, due à la plus grave sécheresse en seize ans. L’ONU craint le retour de la famine, comme celle du milieu des années 1990, qui fit de 600 000 à un million de morts sur 24 millions d’habitants.
Les rations alimentaires des habitants de Corée du Nord viennent d’être officiellement réduites de 400 grammes de céréales à 300 g par jour, soit la moitié du minimum fixé par le Programme alimentaire mondial.
Selon les estimations de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les récoltes pourraient chuter de 30 % cette année en raison de précipitations bien inférieures à la moyenne. Les provinces de Pyongan du Nord et du Sud ainsi que celle de Hwanghae, considérées comme le « grenier à riz » du pays, sont durement touchées, estime la FAO dans un rapport, publié le 19 juillet.
Cette chute de la production des denrées de base (riz, maïs, soja), conjuguée à la rareté de l’herbe pour le bétail, entraîne une grave détérioration de la situation alimentaire. Selon la FAO, en 2017, la RPDC devra importer 458 000 tonnes de céréales alors que le volume des importations officielles se situe à 200 000 tonnes. Il reste donc à trouver 258 000 tonnes pour éviter que les couches les plus vulnérables de la population (personnes âgées et enfants) ne soient durement affectées, alors que 2 personnes sur 5 souffrent déjà de malnutrition dans le pays.

Le Tiers – Mondopoly

Voici un « nouveau » jeu (datant en réalité de 1986) pour le club l’an prochain.

Dans cette version altermondialiste du célèbre jeu, vous jouez un paysan du Pérou qui essaye de s’en sortir avec ses cinq petits champs. Le jeu se joue en individuel, mais les joueurs peuvent s’aider et créer des fonds mutuels, se prêter de l’argent à des taux non usuraires, etc.

Chaque joueur devra faire des choix pour son exploitation. Il devra d’abord choisir les cultures qu’il souhaite produire. Il pourra décider, par ailleurs, de faire partie d’une coopérative afin de bénéficier de conseils techniques et d’appuis financiers mais il acceptera alors d’entrer dans le système de solidarité que celle-ci impose. Ensuite, les paysans parcourront l’année en tentant de résister aux divers aléas (climatiques, agressions…) mais profiteront également des aides de la coopérative par exemple, ou des lois éditées en leur faveur.
Ils pourront également, tout au long de l’année choisir de s’impliquer dans la vie de leur village et de leur communauté (défense de leurs droits, construction de diverses infrastructures.) A la fin de l’exploitation (en principe 4 ou 6 années) chacun devra faire ses comptes.