Ce matin, j’ai fait travailler les élèves du dispositif sur les photomontages de l’artiste Uğur Gallenkuş (dont j’ai parlé ici). Nous avons d’abord débattu de ce qu’était une oeuvre d’art. Les élèves ont tout de suite pensé à la peinture et à la sculpture. A ma demande, ils ont défini une oeuvre d’art par quelque chose que l’on voit. J’ai alors parlé de la musique et ils ont été d’accord que l’on peut ne pas voir une oeuvre. Ils ont ensuite proposé qu’une oeuvre devait être bien faite ou belle, après avoir comparé la Joconde à l’un de mes dessins. Ils ont aussi proposé réaliste, mais y ont renoncé après la projection d’un portrait de Picasso. Comme il ne le doisait pas, j’ai fini par apporté l’idée de message : une oeuvre doit / peut dire quelque chose.
Une fois cela fait, nous avons regardé tous ensemble une oeuvre d ‘Uğur Gallenkuş :
Les élèves n’ont pas vu tout de suite l’assemblage des deux photographies. Ils ont par contre perçu la joie des personnes. Après identification des incohérences de l’image, ils ont décidé que sur la gauche, les hommes étaient heureux d’avoir gagné la guerre alors qu’à droite, les femmes étaient contentes d’être en vacances.
Suite à ce travail collectif, chaque élève a reçu un photomontage différent et le questionnaire ci-dessous à compléter :
La suite de l’activité consistera d’abord en un oral pour que chaque élève présente l’oeuvre qu’il a étudié aux autres. Dans un troisième temps, j’aimerais faire faire un photomontage aux élèves, mais c’est sans doute trop ambitieux.
Uğur Gallenkuş est un artiste turque vivant à Istanbul. Il crée avec ses collages une dissonance entre les diverses réalités du monde, et tente de rendre compte par ses photomontages des multiples facettes de nos sociétés. Il dénonce ainsi les contrastes et les inégalités entre les différentes populations du globe. Je vais certainement travailler sur ses oeuvres avec les élèves du dispositif ULIS.
Louis Chesneau, un négociant rouennais importateur de produits coloniaux, a pris des photos durant cinquante ans, de 1874 jusqu’à sa mort en 1923. Il a voulu saisir son environnement, son époque et les grands événements qui s’y sont déroulé, mais sans faire poser les sujets. Il fut l’un des fondateur du Photo-club rouennais en 1891. Véritable touche-à-tout, Louis Chesneau a expérimenté dans son atelier des mise en scènes burlesques, des colorisations de photographies et des montages grâce à des plaques de verre. Son oeuvre est à découvrir gratuitement aux archives de la Seine-Maritime jusqu’au 23 décembre. Ouverture du mardi au vendredi de 9h à 18h et le samedi de 13h à 18h.
Elles ont été prises par le téléscope James – Webb, placé en décembre 2021 à 1,5 millions de kilomètres de notre planète. Je ne comprends pas tout, mais ces images montre l’immensité de ce qui nous entoure.
Voici des affiches d’élèves du dispositif presque terminée. Il s’agissait d’imiter les oeuvres du photographe Gregg Segal. Les élèves ont d’abord relevé ce qu’ils ont mangé dans une semaine, puis ont cherché des illustrations des aliments. Ensuite, je leur ai demandé de poser comme ils le voulaient et de choisir l’image de fond pour leur affiche.
En plus des photos tirées du livre Daily Bread du photographe Gregg Segal, je pourrais aussi réutiliser celle d’Hungry Planet de Peter Menzel ou encore celles de son premier livre, What I Eat: Around the World in 80 Diets. Pour Hungry Planet, des familles posaient dans leur espace de cuisine avec la nourriture nécessaire à tous pour une semaine. Pour What I Eat: Around the World in 80 Diets, des individus ont posé avec leurs repas de la journée dont l’apport calorique a été calculé.
"D’un côté Alexandre Dumas, de l’autre Jules Verne."… et au milieu Freinet (d'après Michel Tournier)
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