

Nous fûmes hier à Paris pour que ma femme enregistre un épisode de l’émission Complètement à l’ouest, sur Radio Immo, une webradio d’information immobilière (si, si). L’émission sera disponible à partir du 8 mai prochain.
Partis de bon matin, nous mîmes un certain temps à gagner la capitale grâce aux bons soins de la SNCF, notre train roulant au pas une bonne partie du trajet. Dans la matinée, nous visitâmes l’exposition Arts et préhistoire, au Musée de l’Homme. Cela fut intéressant, bien qu’il y ait, à mon goût, peu d’objets exposés et que la faible lumière empêche parfois de voir les détails des gravures. Toutefois, les documents multimédias sont bien faits et instructifs. En même temps que cette exposition, on peut en voir une autre sur Picasso et la préhistoire, dont j’ai surtout admiré les feuillets de relevés de l’abbé Breuil.
L’après-midi, après l’enregistrement, nous avons visité l’exposition Eternel Mucha, au Grand Palais immersif. L’expérience multimédia et interactive m’a séduit, j’ai appris beaucoup de choses que j’ignorais sur cet artiste et j’ai mis son nom sur les peintures de L’épopée slave, que je connaissais sans savoir qu’elles étaient de lui.
Après la visite, vint le moment de rentrer en Normandie. Enfin, d’essayer… Notre train ayant eu du mal à entrer en gare de Saint – Lazare pour venir à quai, ce qui occasionna une bonne heure de retard !
De ce périple, nous avons ramené trois beaux livres pour agrémenter notre bibliothèque.
Louis Chesneau, un négociant rouennais importateur de produits coloniaux, a pris des photos durant cinquante ans, de 1874 jusqu’à sa mort en 1923. Il a voulu saisir son environnement, son époque et les grands événements qui s’y sont déroulé, mais sans faire poser les sujets. Il fut l’un des fondateur du Photo-club rouennais en 1891.
Véritable touche-à-tout, Louis Chesneau a expérimenté dans son atelier des mise en scènes burlesques, des colorisations de photographies et des montages grâce à des plaques de verre. Son oeuvre est à découvrir gratuitement aux archives de la Seine-Maritime jusqu’au 23 décembre. Ouverture du mardi au vendredi de 9h à 18h et le samedi de 13h à 18h.
J’en connais une qui va être contente…
Ce mardi 7 juin, nous sommes allés visité, à pieds, l’exposition « Regards de géomètre », organisée par l’association Les maths en Scène. Nous étions en compagnie d’une classe de sixième du collège. Ayant été briefé par ma femme, j’ai joué au guide de l’exposition pour expliquer les différents projets présentés. Les anamorphoses, le travail sur le point de fuite, les mandalas réalisés sous Scratch et le conte mathématiques ont eu du succès.
Sur le trajet du retour, j’ai demandé aux élèves de prendre ou de me faire prendre (pour ceux qui ‘avaient pas de téléphone ou ne voulaient pas s’en servir) des photos avec des mathématiques dedans. En voici quelques exemples, que nous allons réutiliser en classe :
Revenus en classes, j’ai fait travailler collectivement les élèves sur la rédaction d’un article à propos la visite pour le site du collège. Le travail est toujours en cours.
Cette exposition temporaire se tient du 27 mars au 22 décembre 2022, au mémorial de la Shoah de Drancy. Elle propose de découvrir des lettres constituent souvent les dernières traces laissées par les victimes à la veille de leur départ, ou même parfois écrites depuis les wagons qui les emmènent « vers l’Est ». Traduits, retranscrits, les originaux et fac-similés sont étayés de photographies et d’objets liés à la correspondance. Des éléments historiques permettront de mettre en lumière l’importance de la correspondance dans la Shoah, pendant et après la guerre, et son rôle essentiel dans la transmission de la mémoire et de l’histoire du génocide des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le musée des Beaux-Arts de Quimper et celui de Pont-Aven organise une double exposition consacrée à la photographe Vivian Maier, à découvrir jusqu’au 29 mai 2022. On y retrouve des autoportraits à Pont-Aven (« Vivian Maier e(s)t son double ») et des scènes de rues (« Vivian Maier, New York – Chicago ») à Quimper.
Il est possible de remonter le temps pour visiter un logement social des années 60 à Aubervilliers.
C’est une expérience immersive qui est proposée pour la première visite : Dans le logement de la famille Croisille, reconstitué tel qu’en 1967, les guides présentent sa trajectoire depuis son arrivée dans la cité Émile-Dubois. Après avoir fait connaissance avec la famille, vous serez amené à suivre, dans une journée ordinaire de l’année 1967, le père (ouvrier), la mère (au foyer) ou encore l’un des enfants (une employée de la Sécurité sociale, un apprenti plombier, une écolière).
Dans la seconde visite, les guides font découvrir l’histoire de trois ménages qui se sont succédé dans une même cage d’escalier, des débuts de la “cité des 800” aux années 2000. En mettant à la portée de tous la démarche d’enquête historique, à travers les objets et les archives présentés, l’exposition permet de retracer quatre moments et autant d’enjeux :
– 1957, l’accès au logement social aux débuts des grands ensembles ;
– 1968, émancipation féminine et société de consommation ;
– 1985, une cité en crise dans un contexte de désindustrialisation ;
– 2005, exclusion et solidarités dans un territoire en recomposition.
Visites possibles sur réservation jusqu’au 30/06/2022 les mercredi, vendredi et samedi.
Plein tarif : 8 euros
Tarif réduit (3 euros) pour : les habitant·e·s de Plaine Commune, les bénéficiaires des minimas sociaux et de l’allocation chômage, les étudiant·e·s – moins de 26 ans, les personnes ayant la carte famille nombreuse.
Gratuité : habitant·e·s d’Aubervilliers, enfants de moins de 9 ans, enseignant·e·s, personnes en situation de handicap avec une personne accompagnatrice.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.