Catégorie : Bibliothèques virtuelles

L’application de rêve ! (merci Laura)

Cela fait des années que je désespère de trouver un logiciel ou une application capable de lire les code-barres des livres afin de lister tous les livres de nos bibliothèques. Ce matin, je tombe sur un lecteur de code-barre pour ordinateur et j’en parle à ma femme qui me dit alors : « Mais pourquoi faire, Gleeph le fait déjà ! » . Elle connaissait l’existence de cette application depuis plusieurs jours et ne m’avait rien dit… C’est sa stagiaire, Laura, qui lui a fait connaître et que je remercie.
Gleeph est compatible android ou iPhone et comporte de quoi faire une recherche manuelle sur les livres n’ayant pas de code barre (nous en avons beaucoup). Il y a parfois des livres non reconnus quand une édition plus récente, avec un autre code-barre, existe. L’application fonctionne avec les bandes dessinées, les manuels scolaires mais pas avec les revues, les livres en langue étrangère ou les jeux de rôle.

La bibliothèque d’un prêtre


(la bibliothèque de Léon Morin dans le film de Jean-Pierre Melville datant de 1961)

Et non, il ne s’agit pas de l’abbé Guiot, dont je n’ai pas pu reconstituer, malheureusement, la bibliothèque. Il s’agit de celle de Léon Morin, le personnage du roman de Béatrix Beck qui a obtenu le prix Goncourt en 1952. C’est l’auteur du blog Biblioweb qui a mené l’enquête et qui la restitue dans un article passionnant.

 

Nous pourrons bientôt lire dans la librairie de Montaigne !

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Egyptologue et mathématicien de formation, Robert Vergnieux dirige Archéovision et met les technologies numériques les plus pointues au service des sciences humaines et de l’histoire.
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L’un des derniers projets en cours est la reconstitution intégrale de la librairie de l’écrivain Montaigne qui se trouvait dans la petite tour ronde de son château à Saint-Michel-de-Montaigne. Il s’agit de restituer la bibliothèque de l’auteur des « Essais » telle qu’elle était du temps où il y passait son temps à lire, écrire et penser : c’est – à – dire aussi bien le lieu que les livres qui y étaient entreposés. Il s’agit d’un vaste projet de numérisation de son œuvre, entamé l’an dernier et qui permettra à terme de se promener virtuellement dans la bibliothèque, de cliquer sur un livre pour accéder à son contenu numérisé et lire ce que Montaigne lisait, c’est-à-dire au moins une centaine d’ouvrages.
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Il a fallu également retrouver les maximes, que Montaigne avait fait graver sur les poutres et les solives du plafond de la bibliothèque, et leurs différentes versions (certaines se superposaient).
 
 En croisant la description effectuée par Montaigne lui-même de sa librairie et les images restituées, les spécialistes discutent encore pour savoir combien d’étagères comptait la pièce et de quelle couleur était le plafond. Aux dernières nouvelles, le plafond aurait été blanc et il y aurait eu trois travées dont la troisième équipée de pupitres. Et comment le sait-on ? Parce que les simulations faites par Archéovision ont montré que la phrase d’hommage à La Boétie qui, d’après Alain Legros, surmontait le meuble, était trop longue pour tenir sur deux travées seulement.

Des statistiques amusantes

LibraryThing propose des statistiques amusantes sur les bibliothèques virtuelles de ses membres. Ainsi nos livres empilés représenterait une hauteur de 36 m (soit plus que le Sphinx d’Égypte)tandis que toutes les pages mises bout à bout représenterait une distance de 60 km. Pour le poids, on arriverait à 757,5 kg. Le tout tiendrait dans 8 étagères Billy de chez IKEA.
Inutile, mais amusant !

Internet, création de Borges ?

Borges, précurseur d’Internet ? C’est la thèse que développent certains travaux outre-Atlantique et dont on peut avoir un aperçu dans un article du New York Times…. Pierre Assouline consacre un article à cette idée et se dit troublé par certaines de ces analyses.

Faut-il pour autant lire dans Tlön, Uqbar, Orbis Tertius (1940) une métaphore de Wikipédia , les prémisses du blog et de l’archivage permanent dans Funes el memorioso (1942)ou encore rapprocher le projet de bibliothèque universelle de Google de La bibliothèque de Babel (1941) ?

Je suis plus que sceptique. Selon moi, Borges est un auteur immortel (l’un de ces thèmes d’écriture favoris) ou intemporel, mais je ne le vois pas comme « moderne ». Son approche des technologies est rare voire inexistante.

Bref, j’adore Borges et je l’admire, mais je ne suis pas prêt à en faire le prophète de l’ère numérique ! Nul doute que cette idée l’aurait fait cependant sourire…

Un portail communautaire sur l’actualité littéraire

Le Nouvel Observateur et le site Rue89.com vont créer « un portail communautaire sur l’actualité des livres ». Ce site, qui s’appellera bibliobs.com, devrait voir le jour le 5 septembre, pour la rentrée littéraire. Il sera piloté par Jérôme Garcin, directeur adjoint de la rédaction du Nouvel Obs et écrivain. « Ce sera un site d’actualité sur le secteur (sorties, salons, prix, etc.) et d’animation du débat », indique Louis Dreyfus, directeur général de L’Obs, en précisant que Rue89.com sera prestataire de services.

Ce site, animé par les équipes du Nouvel Observateur, sera également ouvert aux libraires, bibliothécaires, enseignants, passionnés… qui pourront soumettre leurs critiques ou tenir des blogs.

D’après unb article du Monde.fr

Ma bibliothèque est sur Internet

Library Thing est un site en anglophone qui permet de mettre en ligne le catalogue de votre bibliothèque. Comme tous les catalogues sont connectés, il est possible de faire des recherches par genre, par auteur, par recommandation. Il est également possible de laisser des critiques. Du coup, si vous manquez d’idées de lecture, il vous suffit de regarder la fiche d’un livre ou d’un auteur pour trouver d’autres romans liés.

J’y ai mis en ligne ma bibliothèque.

EUROPEANA : une bibliothèque numérique française

Europeana, la contribution française au projet de BnuE (bibliothèque numérique européenne), est une véritable bibliothèque sur la toile. « On peut se mouvoir dedans comme un lecteur se déplacerait dans les rayons d’une bibliothèque », explique une de ses conceptrices. Environ 12 000 documents dont 7 000 issus des collections de la BNF (uniquement des livres) mais aussi des bibliothèques nationales de Hongrie et du Portugal, associées au projet, seront accessibles en mode texte, dès le 22 mars.

Les lecteurs ont accès au texte intégral. Ils peuvent se créer un compte gratuitement, sélectionner des pages, référencer des ouvrages sous forme de liens placés dans des courriels, etc. Une présentation d’Europeana sera faite, vendredi 23 mars, au Salon du livre de Paris, car l’enjeu désormais, c’est que les autres partenaires européens de la BNF testent Europeana et ses nouvelles fonctionnalités, et s’approprient le prototype.

Europeana devrait assurer la modernisation technique de Gallica, la bibliothèque numérique de la BNF, créée en 2000, et qui a vieilli. Dès l’été 2007, 100 000 ouvrages, 70 000 du fonds Gallica et 30 000 fraîchement numérisés devraient être accessibles sur le site Gallica rénové, avec les nouvelles fonctionnalités développées dans Europeana. Le programme de numérisation doit se poursuivre avec 100 000 exemplaires de plus, chaque été, pour un coût de 10 millions d’euros par an qui inclut aussi la rénovation du « châssis » de Gallica, amenée à devenir un jour la section française du futur projet Europeana.

http://www.europeana.eu/

D’après un article du Monde.fr