Cela fait des années que je désespère de trouver un logiciel ou une application capable de lire les code-barres des livres afin de lister tous les livres de nos bibliothèques. Ce matin, je tombe sur un lecteur de code-barre pour ordinateur et j’en parle à ma femme qui me dit alors : « Mais pourquoi faire, Gleeph le fait déjà ! » . Elle connaissait l’existence de cette application depuis plusieurs jours et ne m’avait rien dit… C’est sa stagiaire, Laura, qui lui a fait connaître et que je remercie.
Gleeph est compatible android ou iPhone et comporte de quoi faire une recherche manuelle sur les livres n’ayant pas de code barre (nous en avons beaucoup). Il y a parfois des livres non reconnus quand une édition plus récente, avec un autre code-barre, existe. L’application fonctionne avec les bandes dessinées, les manuels scolaires mais pas avec les revues, les livres en langue étrangère ou les jeux de rôle.
Catégorie : Bibliothèques virtuelles
(la bibliothèque de Léon Morin dans le film de Jean-Pierre Melville datant de 1961)
Et non, il ne s’agit pas de l’abbé Guiot, dont je n’ai pas pu reconstituer, malheureusement, la bibliothèque. Il s’agit de celle de Léon Morin, le personnage du roman de Béatrix Beck qui a obtenu le prix Goncourt en 1952. C’est l’auteur du blog Biblioweb qui a mené l’enquête et qui la restitue dans un article passionnant.
On peut visiter virtuellement la bibliothèque municipale de Carpentras ou Bibliothèque Inguimbertine :
LibraryThing propose des statistiques amusantes sur les bibliothèques virtuelles de ses membres. Ainsi nos livres empilés représenterait une hauteur de 36 m (soit plus que le Sphinx d’Égypte)tandis que toutes les pages mises bout à bout représenterait une distance de 60 km. Pour le poids, on arriverait à 757,5 kg. Le tout tiendrait dans 8 étagères Billy de chez IKEA.
Inutile, mais amusant !
Je viens de renouveler mon adhésion à Librarything, en prenant l’abonnement à vie.
J’en profite pour renvoyer vers le nuage des auteurs de ma bibliothèque. Je trouve ça assez amusant.
http://www.librarything.com/authorcloud.php?view=olosta
Borges, précurseur d’Internet ? C’est la thèse que développent certains travaux outre-Atlantique et dont on peut avoir un aperçu dans un article du New York Times…. Pierre Assouline consacre un article à cette idée et se dit troublé par certaines de ces analyses.
Faut-il pour autant lire dans Tlön, Uqbar, Orbis Tertius (1940) une métaphore de Wikipédia , les prémisses du blog et de l’archivage permanent dans Funes el memorioso (1942)ou encore rapprocher le projet de bibliothèque universelle de Google de La bibliothèque de Babel (1941) ?
Je suis plus que sceptique. Selon moi, Borges est un auteur immortel (l’un de ces thèmes d’écriture favoris) ou intemporel, mais je ne le vois pas comme « moderne ». Son approche des technologies est rare voire inexistante.
Bref, j’adore Borges et je l’admire, mais je ne suis pas prêt à en faire le prophète de l’ère numérique ! Nul doute que cette idée l’aurait fait cependant sourire…
Le Nouvel Observateur et le site Rue89.com vont créer « un portail communautaire sur l’actualité des livres ». Ce site, qui s’appellera bibliobs.com, devrait voir le jour le 5 septembre, pour la rentrée littéraire. Il sera piloté par Jérôme Garcin, directeur adjoint de la rédaction du Nouvel Obs et écrivain. « Ce sera un site d’actualité sur le secteur (sorties, salons, prix, etc.) et d’animation du débat », indique Louis Dreyfus, directeur général de L’Obs, en précisant que Rue89.com sera prestataire de services.
Ce site, animé par les équipes du Nouvel Observateur, sera également ouvert aux libraires, bibliothécaires, enseignants, passionnés… qui pourront soumettre leurs critiques ou tenir des blogs.
D’après unb article du Monde.fr
Library Thing est un site en anglophone qui permet de mettre en ligne le catalogue de votre bibliothèque. Comme tous les catalogues sont connectés, il est possible de faire des recherches par genre, par auteur, par recommandation. Il est également possible de laisser des critiques. Du coup, si vous manquez d’idées de lecture, il vous suffit de regarder la fiche d’un livre ou d’un auteur pour trouver d’autres romans liés.
J’y ai mis en ligne ma bibliothèque.
Europeana, la contribution française au projet de BnuE (bibliothèque numérique européenne), est une véritable bibliothèque sur la toile. « On peut se mouvoir dedans comme un lecteur se déplacerait dans les rayons d’une bibliothèque », explique une de ses conceptrices. Environ 12 000 documents dont 7 000 issus des collections de la BNF (uniquement des livres) mais aussi des bibliothèques nationales de Hongrie et du Portugal, associées au projet, seront accessibles en mode texte, dès le 22 mars.
Les lecteurs ont accès au texte intégral. Ils peuvent se créer un compte gratuitement, sélectionner des pages, référencer des ouvrages sous forme de liens placés dans des courriels, etc. Une présentation d’Europeana sera faite, vendredi 23 mars, au Salon du livre de Paris, car l’enjeu désormais, c’est que les autres partenaires européens de la BNF testent Europeana et ses nouvelles fonctionnalités, et s’approprient le prototype.
Europeana devrait assurer la modernisation technique de Gallica, la bibliothèque numérique de la BNF, créée en 2000, et qui a vieilli. Dès l’été 2007, 100 000 ouvrages, 70 000 du fonds Gallica et 30 000 fraîchement numérisés devraient être accessibles sur le site Gallica rénové, avec les nouvelles fonctionnalités développées dans Europeana. Le programme de numérisation doit se poursuivre avec 100 000 exemplaires de plus, chaque été, pour un coût de 10 millions d’euros par an qui inclut aussi la rénovation du « châssis » de Gallica, amenée à devenir un jour la section française du futur projet Europeana.
D’après un article du Monde.fr
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