Tempête dans un verre d’eau et politiquement correct

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Une tâche complexe sur la bataille de Stalingrad, proposée sur le site de l’académie de Bordeaux, a suscité une levée de boucliers telle qu’elle a été retirée
J’ai proposé cette tache complexe l’an dernier à l’une de mes classes de troisième, après l’avoir découverte au hasard d’Internet et elle a bien fonctionné, sans pour autant transformer les élèves en staliniens ou en nazis !
Il faut bien évidemment poser des cadres (un travail d’analyse sur la propagande) et des limites (l’imagination des élèves en est déjà une), mais l’exercice est formateur me semble-t-il. Chaque enseignant doit évidemment s’approprier le travail proposé et l’adapter à ses élèves, notamment dans les documents proposés.
S’agit-il, en faisant disparaître cet exercice, de faire croire aux élèves que nous vivons dans un monde aseptisé ? Il leur suffit de scruter les médias pour s’apercevoir du contraire ! Je pense qu’il faut les aider à contrer la propagande, d’où qu’elle vienne, en la comprenant. Et quoi de mieux alors que d’en construire ?
Dernière remarque, tous les détracteurs pointent du doigt le fait de faire rédiger un discours nazi aux élèves, mais pas de faire rédiger un discours stalinien… Il me semble que dans l’optique « bien pensante », il faudrait rejeter les deux et non pas affirmer comme le fait Laurence de Cock : « enfin, bien sûr et surtout, que l’on se trouve dans ce cas face à une expression hallucinante d’un relativisme pernicieux mettant sur le même plan la criminalité de masse du national-socialisme et l’une des formes de résistance à cette criminalité. Or, ce qui peut se faire autour des confrontations politiques et sociales qui sont propres à toute société ne saurait s’étendre à ce qui oppose une criminalité, qui plus est de masse, à ses victimes ou opposants…« 

Le stalinisme comme résistance au crime de masse, ce n’est pas sérieux !

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