Pour rebondir sur ce que je disais en cours de terminale sur la différence de mobilité des populations américaine et française, voici quelques données sur le programme Erasmus (cela devrait rappeler des souvenirs au secondes 3, aussi).
Si le succès dErasmus nest pas à démontrer partout en Europe, cela semble moins vrai pour les jeunes Français. En effet, 4 000 bourses délivrées aux étudiants de l’hexagone comme aide au départ dans le cadre de leurs études, nont pas trouvé preneurs selon la ministre de la Recherche et de lenseignement supérieur (mais 23 000 ont tout de même trouvé preneur).
69% des étudiants français seraient prêts à partir en Europe, que ce soit dans le cadre de leurs études ou pour un emploi. Les moins mobiles étant représentés par ceux qui ont peu ou pas de diplôme (41 à 46 %).
Quest-ce qui empêche ces jeunes de franchir le pas ? 53% répondent que le poids financier les arrête. On peut comprendre que le montant de 400 euros de la bourse Erasmus visant les jeunes français laisse sceptique
Autre raison invoquée la barrière linguistique (étonnant, non?) mais aussi les obstacles administratifs.