Là, c’est sûr, ça change !

Le nouveau ministre de l’Education nationale est un historien des noirs américains qui a été directeur du musée français de l’Histoire de l’immigration. Il sait de quoi il parle, en parle bien, a contrario du précédent ministre, organisateur d’une scandaleuse conférence sur la déconstruction lors de laquelle les idées défendues par Pap Ndiaye furent qualifiées de « wokisme » et « cancel culture », cherchant à « détruire la civilisation occidentale » en tant que « monstre conquérant d’un nouvel esprit totalitaire ».
Toutefois, être un bon historien ne garantie pas d’être un bon ministre. Il faudra donc voir à long terme, si long terme il y a. En tant que professeur, j’imagine possible un nouveau programme d’histoire, très prochainement.
Voici ce qu’il disait à propos de la suppression en 2018 du mot « race » de l’article 1er de la Constitution : « Même s’il est évident que la « race » n’existe pas d’un point de vue biologique, force est de constater qu’elle n’a pas disparu dans les mentalités : elle a survécu en tant que catégorie imaginaire historiquement construite, avec de puissants effets sociaux. Même si l’intention est louable, abolir la « race » dans les sciences sociales ou la Constitution ne fera pas disparaître les discriminations fondées sur elle. L’usage de la catégorie raciale n’implique pas un engagement ontologique douteux du législateur ou du chercheur sur l’existence des « races », mais l’utilisation pragmatique d’une catégorie située pour décrire des phénomènes discriminatoires. »

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