Les premiers historiens et géographes que j’ai lu sont ceux dont les livres ornaient la bibliothèque de ma grand-mère : Ernest Lavisse et Paul Vidal de La Blache (son Tableau de la géographie de la France qui sert d’introduction à l’Histoire de France de Lavisse) ainsi que Jules Michelet.
J’ai également dévoré les volumes de La vie privée des hommes publiés sous la direction du préhistorien Louis – René Nougier et de l’historien Pierre Miquel.
Les années collège et lycée n’ont pas été très riches en lecture historique, mais plutôt bercées par deux « historiens » de la radio ou de la télévision : Alain Decaux (« Alain Decaux raconte » sur Antenne 2) et Eve Ruggiéri (« Eve raconte »)
Mes années d’Hypokhâgne et Khâgne puis d’université m’ont permis de découvrir l’Ecole des Annales et les historiens qui s’y rattachaient : Lucien Febvre, Marc Bloch, Fernand Braudel, Robert Mandrou, Emmanuel Le Roy Ladurie, Georges Duby, Jacques Le Goff, ou Pierre Chaunu.
Du côté de la méthode, je dois sans doute beaucoup à Robert Dubreuil, l’un de mes professeur de classe préparatoire, dont l’ouvrage méthodologique me sert encore parfois.
Et du côté de la géographie me direz-vous ? Il n’y a pas vraiment d’auteurs qui ont retenu mon attention, mais plutôt des professeurs comme Gérard Granier, lors de mon passage en Hypokhâgne et Khâgne, qui m’a appris à lire les paysages et les cartes topographiques. Il y a aussi Denis Retaillé et Yves Guermond, deux professeurs de la faculté de géographie de Rouen qui m’ont enseigné des géographies très différentes.